Léa Clermont-Dion nommée Personnalité Forces avenir par excellence
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Si, en 2009, le gouvernement du Québec a adopté la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, une charte unique en Amérique du Nord, c’est grâce à la détermination de Léa Clermont-Dion et à son engagement pour la cause des femmes. Militante féministe depuis l’adolescence, la jeune femme a créé, alors qu’elle était encore au secondaire, une pétition demandant au gouvernement de légiférer pour que l’industrie de l’image propose une plus grande diversité de modèles. Il lui aura fallu des années de travail pour atteindre son but.
« Léa, ayant elle-même souffert d’anorexie nerveuse, a eu le courage de faire entendre sa voix dans l’espoir d’améliorer le futur de milliers de jeunes femmes. Elle est parvenue à se faire entendre par les élus après de longs mois de préparation. Léa peut être fière de cet accomplissement », fait valoir la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Christine Saint-Pierre.
D’ailleurs, la ministre ne tarit pas d’éloges envers celle qui est désormais étudiante au baccalauréat en relations internationales et droit international à l’Université du Québec à Montréal. « Son leadership naturel et son envie d’améliorer le monde qui l’entoure sont remarquables. Sa passion et sa détermination me font croire qu’elle est une jeune femme hors de l’ordinaire. Léa possède un brillant avenir, stimulé par le goût d’améliorer le monde qui l’entoure », ajoute Mme Saint-Pierre.
Même son de cloche du côté de Lynn Dolen, directrice Communication et marketing chez Oxfam Québec. « L’adolescente déterminée a fait place à une jeune femme généreuse, ouverte et créative. Elle continuera de faire partie de ces femmes qui savent que nous avons toutes le pouvoir de contribuer au mieux-être collectif. »
Même si, de toutes ses réalisations, la Charte est probablement celle qui a eu le plus de retombées et de rayonnement, Léa mène de front de nombreux projets pour la cause des femmes. Depuis plus de cinq ans, elle donne des conférences dans des écoles secondaires sur divers thèmes (hypersexualisation des jeunes filles, femmes et politique, effet des modèles sur l’estime de soi des jeunes) afin de sensibiliser les jeunes.
Parallèlement à ces actions liées aux femmes, Léa s’engage également avec Oxfam-Québec depuis sept ans pour l’organisation de la Marche 2/3, et elle a participé au stage Québec sans frontières en 2010 au Burkina Faso. De cette aventure, elle a ramené dans ses bagages les visages de la population de la ville de Banfora et en a fait une exposition de photographies. « Plus que des images, les photos qu’elle présente sont des fragments d’authenticité que seule une femme sensible peut capter », souligne Lynn Dolen.
Léa possède assurément un esprit multidisciplinaire alliant créativité, engagement et convictions sociales. Aspirante documentariste et productrice, elle a donc choisi d’utiliser sa voix pour des causes qui lui tiennent à cœur. « Mon rêve? Fonder une boîte de production indépendante de documentaires qui feront changer les mentalités. Je crois tellement au pouvoir des individus que je me donne la responsabilité de participer à la sensibilisation de la société civile sur différents thèmes sociaux », dit-elle.