Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes : Déclaration de l'Internationale de l'Éducation

Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes : Déclaration de l'Internationale de l'Éducation


Le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, l’IE appelle tous les syndicats d'enseignants à organiser des activités de conscientisation au phénomène de la violence à l'encontre des petites filles et des femmes,et à mettre en place des mesures de prévention visant à l’éliminer.

Beaucoup de progrès ont été effectués vers l’éradication de la violence basée sur le genre au cours de la décennie passée. D’après ONU Femmes, de nos jours, 125 pays possèdent des lois spécifiques pénalisant la violence domestique. En outre, des avancées significatives au niveau du droit international ont, pour la première fois, rendu possible la poursuite des crimes de violence sexuelle pendant et post-conflits, les reconnaissant comme tactiques délibérées de guerre.

Toutefois, beaucoup reste à faire, car la violence à l’encontre des femmes demeure l’une des violations des droits humains les plus répandues, mais un des crimes les moins poursuivis. Bien que l’égalité entre hommes et femmes soit garantie par la constitution de 139 pays et territoires, bien trop souvent les femmes se voient dénier toute justice et protection face à la violence.

Les syndicats de l’éducation ont un rôle crucial à jouer dans l’engagement à la non-violence et à la paix des enseignant(e)s et des travailleurs/euses de l’éducation, via des syndicats sensibles au genre, l'éducation aux droits humains, ainsi que des approches non violentes en matière de résolution des conflits.

En parallèle au travail syndical, l'IE exhorte les gouvernements à garantir des services publics de qualité: une éducation de qualité, des infrastructures adéquates comprenant des transports sûrs et d'installations sanitaires adéquates, des enseignant(e)s qualifié(e)s, et des programmes scolaires adaptés à la dimension de genres.

C'est grâce à de telles mesures que les petites filles et les femmes auront non seulement la chance de savoir lire et écrire, mais également de devenir autonomes et de pouvoir vivre leur vie sans crainte de violence ou de discrimination.

Pour réaliser ces objectifs fondamentaux, l'IE plaide en faveur de l’application de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW).  L’Article 10 de cette dernière appelle particulièrement  à des mesures appropriées afin de mettre un terme à la discrimination à l'égard des femmes dans le domaine de l'éducation, ainsi qu'à l'élimination des stéréotypes liés aux concepts de rôles des femmes et des hommes, à tous les niveaux et pour toutes les formes d'éducation.

A l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a déclaré: « Les femmes ne sont pas les seules à être concernées par la violence fondée sur le genre, ce problème touche l'humanité tout entière. C’est pourquoi une éducation non discriminatoire profite tant aux filles qu'aux garçons, et contribue en définitive à des relations plus équitables entre les femmes et les hommes. »

Pour lire l’intégralité de la Déclaration de l’IE pour la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, veuillez vous rendre ici.