INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX
Atelier d’évaluation et d’apprentissage au travail non compétitif

Québec, le 1er décembre 2011 — À quelques jours de la journée internationale des personnes handicapées, l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) inaugurait cette semaine de nouveaux locaux pour l’atelier d’évaluation et d’apprentissage au travail non compétitif.

Le travail non compétitif, qu’est-ce que c’est?

Madame Chantal Guérette, directrice des programmes multiclientèles et des aides techniques explique que « le travail non compétitif est accompli par des personnes ayant des limitations physiques les empêchant d’exercer une tâche régulière de travail ou d’occuper un poste régulier. Diverses adaptations doivent être faites à leur environnement, à leurs tâches, à leur horaire de travail ou à d’autres aspects de leur travail. » Ces personnes ne sont pas salariées, mais elles reçoivent une allocation de fréquentation pour encourager leur participation. L’objectif du travail non compétitif est de permettre aux personnes ayant des incapacités d’exercer un rôle social leur permettant de développer leur potentiel.

L’atelier d’évaluation et d’apprentissage au travail non compétitif

Il s’agit d’un lieu d’intervention destiné aux personnes ayant une déficience physique. Ne pouvant occuper un emploi régulier, le travail demeure cependant pour elles un projet de vie. L’atelier représente un tremplin vers l’intégration socioprofessionnelle chez des employeurs réguliers.

Dans un premier temps, le potentiel d’intégration au travail non compétitif de l’usager et ses capacités sont évalués par du personnel en ergothérapie et en techniques d’éducation spécialisée. Après quoi, il passe plusieurs semaines en apprentissage socioprofessionnel dans l’atelier. Il y réalise différentes tâches telles que la récupération de papier, de carton et de contenants consignés, du publipostage et du triage de documents confidentiels.

À la fin de cette période d’apprentissage, une recherche de milieu de travail est entreprise. Il peut aussi arriver que certains usagers soient dirigés vers le programme de soutien à l’intégration sociale ou un autre programme de l’Institut.
En milieu communautaire de travail non compétitif, un technicien en éducation spécialisée assure un suivi auprès de l’usager et de l’employeur.

L’intégration sociale, un axe d’intervention primordial

En conclusion, Madame Louise Lavergne, directrice générale de l’IRDPQ, souligne que « l’intervention ne se limite pas à la réadaptation physique. Les usagers de l’Institut sont aussi soutenus et accompagnés dans leur processus d’intégration à la vie régulière : travail, études bénévolat et loisirs. »

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Source : Information :
Anne Bourassa Jacinthe Julien
Service des communications Technicienne en éducation spécialisée
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