Dossier sur le féminisme dans Le Devoir

Dossier sur le féminisme dans Le Devoir

L'édition du 3 mars 2012 du quotidien Le Devoir présente un dossier de cinq articles sur le féminisme, certains disponibles en ligne en version intégrale, en plus du documentaire web 24 poses féministes, une collaboration entre Le Devoir et l'ONF/interactif. Notez qu'il est possible de réagir en ligne aux articles.


Le féminisme renouvelé
Pour souligner le 8 mars, Marie-Élaine Larochelle organise un événement Twitter sur la place des femmes dans les médias sociaux. «L'idée, c'est de faire quelque chose de l'fun et de moins traditionnel», explique la jeune femme de 28 ans qui milite depuis deux ou trois ans.

La tyrannie du corps et la déroute de la mère
En entrevue, les jeunes féministes disent craindre que le gouvernement Harper remette en question le droit à l'avortement. Plusieurs soulignent que la hausse des droits de scolarité a plus d'impact financier sur les femmes et qu'encore trop souvent, elles gagnent moins que les hommes. Mais c'est du thème du corps et de la maternité qu'elles parlent le plus. (réservé aux abonnés)

De mères en filles - Le féminisme en art se transmet-il?
«On ne naît pas féministe, on le devient!», lance la professeure en histoire de l’art et en études féministes à l’UQAM, Thérèse St-Gelais. «Le féminisme se transforme de génération en génération. Et la jeune génération préfère chercher une harmonisation hommes-femmes. Comme si il n’y avait plus à débattre de gros dossiers, ni besoin de se dire féministe.» Et chez les artistes? Le féminisme se transmet-il dans les têtes et les oeuvres?

Ambivalences féministes 
Eugénie Cliche, 34 ans. Cofondatrice des Fermières avec Annie Baillargeon. «Quand on a commencé à 23 ans, on était choquées de se faire demander si on était féministe. Pourquoi si une femme fait quelque chose doit-elle être féministe? Après une décennie de vie d’artistes et des bébés, on comprend. C’est vrai qu’il y a plus d’hommes dans les musées. Que la maternité peut arrêter la production. Que la sensibilité des œuvres des femmes est peut-être moins comprise. Que leurs créations sont peut-être plus émotionnelles, intuitives, sensibles, axées sur le quotidien et les petites choses. Je pense que l’art des hommes mise plus sur l’exploit physique, technique, conceptuel.»

24 poses féministes - Caroline Hayeur prête sa voix
Caroline Hayeur, qui a conçu le projet 24 poses féministes pour l'Office national du film, fait du photojournalisme depuis plus de quinze ans, tout en menant ses projets artistiques. Femme de terrain et de rencontres, elle cède son regard et ses appareils à des non-photographes. Ils cliquent à sa place pour lui apporter une vision différente. Gros plan sur une photographe qui aime détourner l'objectif.

À lire également dans cette édition spéciale du 3 mars 2012, à l'occasion de la Journée internationale des femmes :