Citoyens, citoyennes,

• Alors que les avocats de l’Université de Montréal considère que « l’Université, comme un centre commercial, est un lieu privé et les manifestations n’ont pas leur place sur son territoire »,
• Alors que les injonctions pleuvent de toute part pour réclamer le droit de quelques individus à assister aux cours qu’ils ont payés,
• Alors que les gouvernants parlent du « boycott étudiant », qui est un anglicisme s’appliquant à l'action d'un individu prenant la décision personnelle de refuser d'acheter un bien de consommation,

Il apparaît de plus en plus évident que l’on veut réduire le rôle de l’étudiant à celui de consommateur, et la mission des établissements d’éducation supérieure à celle de « supermarchés du savoir », pour reprendre l’expression de Sylvain Lelièvre.

Il est plus que temps de renverser la vapeur. Au-delà d’une table de négociation concernant la hausse des droits de scolarité qui ne peut améliorer que de manière ponctuelle le sort des étudiants, il faut un véritable espace de réflexion sur les grandes orientations que prend aujourd’hui l’université québécoise.

Cet espace, c’est celui des États généraux. Appelons tous le gouvernement à faire preuve de courage politique, appelons tout un chacun à participer à cette vaste concertation, appelons-en à une autre école !

Lien vers la pétition :
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2801/index.html

Lien vers des textes qui défendent la tenue d’États généraux:
http://profscontrelahausse.org/petitions-et-lettres-ouvertes/appel-aux-citoyennes-et-aux-citoyens-pour-une-autre-ecole/
http://www.ledevoir.com/societe/education/347471/conflit-etudiant-vite-des-etats-generaux-sur-l-universite