« Depuis quelques années, l’éducation populaire connait un incontestable regain d’intérêt et de pratiques. C’est ce que s’attache à montrer Jean-Claude Richez, coordonnateur de la mission observation et évaluation de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP).

 

Sont ici proposées cinq contributions [et d'une bibliographie sommaire] qui nous éclairent tant sur les raisons d’un tel intérêt que sur ses signes manifestes, sans oublier la diversité foisonnante des enjeux sociétaux et le rayonnement international d’une éducation populaire que notre courte vue a trop souvent tendance à réduire aux expériences franco-françaises.

 

Le débat reste largement ouvert sur un champ de pratiques qui ne se laisse jamais enfermer dans un concept univoque, ce qui laisse une grande place aux mythes que s’en construisent les acteurs et à l’investigation des historiens.

 

En 1994, à l’Assemblée Nationale, lors du colloque commémoratif du cinquantenaire de la création de la "République des Jeunes" préfigurant la FFMJC, nous avions intitulé notre intervention comme suit : "La création des MJC, mythe et histoire". Ce que nous disions alors des MJC est sans aucun doute vrai pour l’éducation populaire dans son ensemble. Mais, après tout, la mise en mouvement des hommes et des femmes ne se nourrit-elle-pas, au moins pour partie et indissociablement, de mythes et d’histoire ? »

 

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