Appel à communications pour le colloque étudiant « À qui l'entreprise du risque ? »
Source:
Institut genre, sexualité et féminisme (IGSF), Média@McGill, Les HTMlles 10 et Studio XX
Un colloque d’une journée pour étudiant-e-s des cycles supérieurs, associé avec
Les HTMlles 10 | AFFAIRES À RISQUES
Festival féministe d’arts médiatiques + de culture numérique
Du 10 au 18 novembre 2012
Organisé en collaboration avec l’Institut genre, sexualité et féminisme (IGSF), Média@McGill, Les HTMlles 10 et Studio XX.
APPEL À COMMUNICATIONS - date limite : le 7 septembre 2012
L’Institut genre, sexualité et féminisme (IGSF) est heureux d’accueillir des propositions de communication d’étudiant-e-s des cycles supérieurs pour une conférence interdisciplinaire sur le thème « À QUI L’ENTREPRISE DU RISQUE? ». Ce colloque est associé aux HTMlles 10, festival féministe d’arts médiatiques + culture numérique « AFFAIRES À RISQUES », produit par le Studio XX. Le festival se tiendra du 10 au 18 novembre. Les HTMlles est une plateforme internationale dédiée à la présentation publique d’œuvres d’arts médiatiques innovatrices et indépendantes, créées par des artistes s'auto-identifiant comme femmes, trans ou dissidents et dissidentes du genre et dévoilant la création technologique contemporaine sous toutes ses facettes. Ce colloque représente une opportunité unique pour les étudiant-e-s de présenter leurs recherches dans un contexte constructif et d’être revues par leurs collègues. Les répondant-e-s seront issu-e-s des communautés académiques, artistiques et militantes.
Le thème partagé du festival et du colloque est celui des « Affaires à risques ». Il existe toute une économie, tout un complexe industriel mondial dont la fonction consiste à réguler et modérer le « risque » actuel et monétaire, qu'on pense aux compagnies d'assurances, aux produits d'investissement ou aux technologies et méthodes standardisées d'évaluation et de gestion des risques. Qu’elle soit connotée positivement ou négativement, l’idée de risque implique celles d’évaluation, de mesure, de dépistage et de sélection. Aujourd’hui le terme est souvent utilisé pour diagnostiquer les crises dans l’ordre social capitaliste et les effets de la dévastation environnementale sur les populations et les espaces. Au cours des vingt dernières années, le concept de « société du risque » a été utilisé pour rendre compte de la manière dont la société moderne s’organise autour de différents niveaux de vulnérabilité et de la façon inéquitable dont les ressources sont distribuées.
« À QUI L’ENTREPRISE DU RISQUE? » cherche à répondre de manière critique aux utilisations actuelles du terme « risque », à l’idée de « société du risque » et au concept de « populations à risques ». Ainsi, nous sommes à la recherche de communications qui abordent les questions et les thèmes suivants, à travers une perspective transdisciplinaire. Nous nous intéressons particulièrement au travail qui traite des idées du risque du point de vue des études féministes, du genre et sexualité, de la crise financière, des études urbaines, et du travail créatif et artistique.
Des exemples de questions et thèmes incluent mais ne sont pas limités à:
- Le risque et le commun : Comment le risque est-il créé, géré, distribué?
- Le langage du risque et les conceptions du risque à travers le temps et les lieux géographiques : De quelle manière s'articule aujourd'hui le langage utilisé pour conceptualiser le risque? Depuis quand une personne « investit »-elle dans son avenir et qu'est-ce que ça signifie réellement?
- Financiarisation, dette, crises et pacification : Comment le risque est-il reconstitué en regard de la réalité de la crise financière?
- Résistance aux politiques d’austérité (telle la contestation étudiante au Québec), profilage et violence policière : Est-ce que les « crises » servent à pacifier les communautés qui sont affectées? Quelles sont-elles?
- Personnalisation du risque, l’expérience personnelle et/ou sociale du risque : De quelle manière prend-on des risques aujourd'hui? Quels sont les différents niveaux de risque dans nos diverses (trans)actions?
- Risque, genres et pouvoir, et violence genrée : Comment la notion de risque est-elle engendrée ?
- Risque et technologies : Quelle est la relation entre risque, technologie et pouvoir? Comment les conceptions de ce qui est « à risque » ont-elles changées?
- Risque, affaires, créativité et culture visuelle : Quelles sont les relations entre les populations à risque, les entreprises et les secteurs créatifs ? En quoi faire de l'art est-il risqué aujourd'hui? Comment le risque est-il représenté d’un point de vue esthétique? En quoi l’art transgressif, dans les espaces publics, à travers la performance et le corps, et le fait de briser des tabous, sont-ils des gestes politiques? Qu'ont les artistes à en dire, de ce qu'on nomme « crises » et « risques »?
Les étudiant-e-s intéressé-e-s doivent soumettre un résumé de 250 mots incluant un titre, une courte bio et leurs coordonnées à : Prof. Carrie Rentschler, Directrice, Institut genre, sexualité et féminisme, à info.igsf@mcgill.ca avant le 7 septembre 2012.
Dans la ligne du sujet de votre courriel, veuillez inclure votre nom suivi de : résumé symposium À QUI L’ENTREPRISE DU RISQUE? (ex: « Smith : résumé colloque À qui l’entreprise de risque? »). Tous les résumés doivent être soumis par voie électronique, en format PDF.