Rapport de recherche de la deuxième année du projet « @CTIF »

Rapport de recherche de la deuxième année du projet « @CTIF »

« Les résultats d’@CTIF laissent entrevoir que le projet favorise le renforcement des compétences des professeurs et l’enrichissement des ressources éducatives du milieu, au Burkina Faso et au Bénin

Le rapport de recherche de la deuxième année d’expérimentation d’@CTIF est maintenant disponible en ligne. Il présente l’approche suivie dans le projet et les résultats atteints après deux années d’expérimentation dans des écoles du Burkina Faso et du Bénin.

Rappelons que le projet @CTIF (accès en classe aux technologies de l’information pour la formation) vise le développement, voire le renforcement, de la capacité des pays francophones d’intervention de l’Afrique de l’Ouest à faire usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation, dans le respect des programmes nationaux, et ce, par le renforcement des compétences des enseignants et l’enrichissement des ressources éducatives du milieu.

Ce projet est mené en Afrique subsaharienne depuis 2010. Il est une initiative tripartite qui implique la Fondation Paul Gérin-Lajoie (FPGL), le CEFRIO et le ministère des Relations internationales (MRI) du Québec. Il s’inscrit notamment dans le cadre de la réalisation du transfert de l’approche « École éloignée en réseau », où des communautés de coélaboration de connaissances y sont mises de l’avant afin que les élèves mènent des investigations collectives relatives à des questions complexes, soit des questions auxquelles plusieurs bonnes réponses sont possibles.

Les résultats présentés dans le rapport de recherche nous apprennent, entre autres, que de nouveaux rôles chez les enseignants ont été observés dans le cadre de l’expérimentation, des rôles où ces derniers s’activaient à accompagner les élèves de différentes façons (orienter, étayer et évaluer leurs démarches) dans l’acquisition de leurs compétences à utiliser l’information numérique, à travailler en équipe et à résoudre des problèmes. Les analyses plus fines ont également permis de constater l’enrichissement du vocabulaire des élèves et de leur façon d’aborder des questions complexes. »