De la confrontation coopérative interculturelle à l’autoformation coopérative : le cas des formateurs d’enseignants au sein du Mouvement international de l’Ecole Moderne

De la confrontation coopérative interculturelle à l’autoformation coopérative : le cas des formateurs d’enseignants au sein du Mouvement international de l’Ecole Moderne

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Florence Saint-Luc, Aix Marseille 1

Saint-Luc Florence. De la confrontation coopérative interculturelle à l’autoformation coopérative : le cas des formateurs d’enseignants au sein du Mouvement international de l’Ecole Moderne. Thèse de doctorat en sciences de l’éducation, sous la dir. de Jeanne Mallet et Pascale Pomares, Université d’Aix Marseille 1, 2011, 346 p.

Résumé

La crise éducative et économique mondiale génère un besoin de revoir les finalités éducatives et de réformer la pensée. « Les sept savoirs nécessaires pour l’éducation du futur », d’Edgar Morin, visent un humanisme démocratique et scientifique. C’est dans cette optique, et avec ce cadre épistémologique, que nous avons constitué une recherche collaborative internationale sur la formation de formateurs, au sein du mouvement de l’École Moderne. Une confrontation coopérative interculturelle a commencé, dans un premier temps, par une observation participante armée dans 5 pays européens, afin de travailler la dimension macro et méso de leurs systèmes éducatifs, et pour développer un réseau international qui a officiellement vu le jour lors de la rencontre physique d’enseignants et de formateurs de différents pays européens en 2009. Elle a révélé, au niveau méso et micro, des points aveugles, et elle a engendré, dans un second temps, une autoformation coopérative, grâce à l’émergence de nouvelles didactiques professionnelles socioconstructivistes. Celles-ci ont été mises en œuvre dans le cadre de la formation d’enseignants en février 2010, à Valencia, et de formateurs, en juillet 2010, à Nantes, avec un public hétérogène issu de 3 continents. Fondées sur l’articulation entre « tâtonnement expérimental » et coopération, elles représentent un lien entre éducation, formation et recherche. Elles développent la capacité à travailler en équipe, la créativité et la réflexivité. Ce travail de thèse montre que la diversité culturelle peut être source de richesse, d’intelligence collective internationale, et d’apprentissage transformateur, développant un « ingenium » transférable dans différents contextes, notamment en matière de formation de formateurs.

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