Préparer les jeunes Canadiens à assumer les emplois de demain

Préparer les jeunes Canadiens à assumer les emplois de demain

Source: 

Association canadienne de formation professionnelle (ACFP)

Introduction

Le 8 février 2012, la Chambre de commerce du Canada a lancé un plan national en dix points pour améliorer la compétitivité du Canada. Nous tirerons parti de la puissance et  de la voix de notre réseau national de plus de 420 chambres locales, régionales et provinciales/territoriales pour presser les divers paliers de gouvernement, les entreprises et autres intervenants clés de passer à l’action. Les membres du réseau des chambres reconnaissent que l’édification d’une économie plus concurrentielle est une entreprise commune et souhaitent vivement faire partie de la solution.

Le talent éclipse tout le reste dans l’édification d’une économie concurrentielle. Nos membres ont mentionné que les pénuries de travailleurs et de compétences étaient la plus grande menace à leur prospérité future. Dans l’Enquête sur les perspectives des entreprises – Hiver 2011‐2012 de la Banque du Canada, 29 % des entreprises ont fait état de pénuries de main‐d’œuvre qui restreignaient leur capacité de répondre à la demande, le taux le plus élevé en trois ans. On s’attend à ce que les pénuries de main‐d’œuvre s’aggravent à l’avenir, car un nombre croissant de Canadiens arriveront à la retraite et la croissance de la main‐d’œuvre ralentira.

En outre, le changement technologique rapide et la concurrence mondiale intense augmenteront la demande de travailleurs hautement spécialisés et instruits capables  d’élaborer de nouvelles technologies et de les commercialiser et d’exploiter les nouvelles technologies dans la production de biens et de services à valeur ajoutée.

Pour assurer un nombre suffisant de travailleurs spécialisés, il faudra utiliser la réserve de gens de talent sous‐utilisés – travailleurs âgés, jeunes, peuples autochtones, personnes handicapées et récents immigrants. Il faudra que les entreprises et les particuliers embrassent l’apprentissage continu sous forme d’éducation, de formation et de recyclage.

Ce document porte sur le marché de la main‐d’œuvre des jeunes. Les jeunes ont été particulièrement durement frappés par la crise économique et financière mondiale. Les récessions frappent généralement les jeunes travailleurs parce qu’ils ont relativement peu de compétences et moins d’expérience. Partant, ils sont souvent les premiers à perdre leur emploi lorsque les conditions économiques sont défavorables et les derniers à être embauchés en période d’expansion économique.

L’Organisation internationale du Travail a lancé un avertissement sur une génération perdue, frappée par un chômage élevé. Le sentiment de frustration croissant parmi les jeunes a éperonné des mouvements de protestation partout dans le monde.

Bien que le marché de l’emploi du Canada soit en meilleure posture que celui des autres pays industrialisés qui sortent de la récession, le taux de chômage national des jeunes, soit 14,5 % est presque le double du taux de chômage global de 7,6 %. Il reste également supérieur au niveau observé avant la crise. « Il faut sans plus tarder lier la relance économique à des emplois et, particulièrement, à des emplois pour les jeunes », a déclaré la ministre des Ressources humaines du Canada, Diane Finley. « Et il faudra beaucoup de partenariats entre le gouvernement, les employeurs et les établissements d’enseignement postsecondaire pour y arriver. »

Nos jeunes sont l’avenir de notre pays. Nous devons tirer parti de leur plein potentiel en matière de créativité, de productivité et de leadership pour poser les fondements d’une prospérité permanente. 

-> Consultez l'énoncé de politique (PDF)