Dévoilement du sondage « Collaborations universités-entreprises : le regard des centres et chaires de recherche »

Dévoilement du sondage « Collaborations universités-entreprises : le regard des centres et chaires de recherche »

Se doter d'un langage commun pour mieux comprendre le potentiel des collaborations

MONTRÉAL, le 13 nov. 2012 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la troisième édition du Rendez-vous du Savoir, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain dévoilait aujourd'hui les résultats du sondage Collaborations universités-entreprises : le regard des centres et chaires de recherche. Réalisé en partenariat avec Léger Marketing, ce sondage met en lumière la perception des centres et chaires de recherche universitaires québécoissur les collaborations entreprises-universités. Les résultats confirment notamment certaines tendances ressorties dans les éditions précédentes réalisées auprès des entreprises.

« La pertinence des liens entre les entreprises et les institutions universitaires a parfois été remise en question. Il nous apparaissait donc important d'approfondir notre compréhension des collaborations entreprises-universités mais en cherchant cette fois-ci à connaître la perception des centres et chaires de recherche universitaires québécois. Les résultats sont très intéressants et révèlent notamment le souhait des universités et centres de recherche d'établir autant que possible des objectifs communs de recherche avec les entreprises et de miser sur la complémentarité des compétences de part et d'autre. Cela est particulièrement vrai dans les secteurs à forte valeur ajoutée comme les sciences naturelles, le génie et les sciences de la santé », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Résultats du sondage

La collaboration avec les entreprises privées est pertinente et nécessaire pour les travaux de recherche

En plus d'être jugée pertinente pour les travaux de recherche, la collaboration entre les entreprises privées et les centres ou chaires de recherche répond également à un besoin de financement, puisqu'une partie (variable d'un organisme à l'autre) des fonds de recherche de ces derniers provient du secteur privé. La collaboration avec les entreprises privées se traduit la plupart du temps par de la recherche contractuelle ou collaborative, afin de tester des applications pratiques de la théorie, avoir de nouveaux contrats de recherche et demeurer au fait des enjeux de l'industrie. Ces collaborations semblent également répondre aux besoins d'établir des objectifs communs de recherche et de profiter de la complémentarité des compétences développées de part et d'autre.

La collaboration avec les entreprises privées est là pour durer

Près de neuf centres ou chaires de recherche sur dix ayant collaboré avec des entreprises privées ont l'intention de poursuivre sur cette voie. Ainsi, l'une des conclusions de l'année dernière se confirme : lorsqu'il s'agit de collaborations entreprises-universités, les essayer, c'est les adopter!

Le financement du réseau universitaire demeure d'actualité

Bien que les centres ou chaires de recherche évaluent favorablement le réseau universitaire québécois en ce qui concerne la qualité de la recherche, de l'enseignement, du réseau en général et de l'employabilité des finissants, ils sont d'avis que son financement devrait être augmenté afin que le réseau universitaire québécois devienne la référence nord-américaine en ce qui a trait à sa performance.

« Le sondage de cette année a mis en lumière le point de vue des chercheurs universitaires québécois quant à leur collaboration avec le milieu des affaires. Force est d'admettre que les constats des dernières années - des collaborations profitables et un désir de rapprochement - sont tout aussi vrais pour les chercheurs que pour les dirigeants d'entreprises. Si nous encouragions l'an dernier le milieu des affaires québécois à apprivoiser le milieu de la recherche universitaire, nous proposons cette année aux chercheurs de tendre des perches aux entreprises d'ici. Nous verrons ainsi comment ces deux solitudes peuvent bâtir ensemble », a déclaré Jean-Marc Léger, président de Léger Marketing.

Le Rendez-vous du Savoir

Le Rendez-vous du Savoir aura lieu les 14 et 15 novembre prochains au Palais des congrès de Montréal et se déroulera sous le thème Rassembler, Reconnaître, Rayonner. Cette troisième édition de l'événement a deux objectifs principaux : miser sur notre capacité d'innover pour accroître notre prospérité, et reconnaître nos talents et notre créativité. L'an dernier, le Rendez-vous du Savoir avait accueilli plus de 3 000 participants tout au long de sa programmation.

« Les universités et les entreprises sont des acteurs importants dans notre société. À ce titre, elles doivent faire preuve d'un leadership exemplaire et chercher à jeter des ponts les unes vers les autres. Une relation universités-entreprises plus étroite et plus féconde doit être au cœur de notre stratégie collective pour l'avenir. Dans cet esprit, le Rendez-vous du Savoir est une initiative qui mérite notre appui et notre participation », a souligné Mme Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins et porte-parole du Rendez-vous du Savoir.

« Le Rendez-vous du Savoir constitue un excellent exemple d'échanges entre les milieux universitaire et scientifique, le monde des affaires et le grand public. Il importe de saisir cette occasion qui nous est offerte, par le biais de cet événement, pour réunir les forces vives de ces divers milieux et identifier des pistes de collaboration possibles. Il s'agit également d'une vitrine de choix pour faire la promotion de la recherche et lui donner les moyens de prendre la place qui lui revient », a ajouté le Dr Pavel Hamet, professeur titulaire à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et porte-parole du Rendez-vous du Savoir.

-> Consultez les résultats (PDF)