Un article de Louise Plante du journal Le Nouvelliste, 20 mars 2013

(Sainte-Thècle) Le nouveau Centre d'éducation populaire ambulant de Mékinac (CEPAM) chapeauté par la Corporation de développement communautaire de Mékinac, est en voie de se concrétiser.

Son coordonnateur, Jonathan Desbiens, en place depuis décembre dernier, rappelle qu'il s'agit d'une idée née d'une séance de brasse-méninges entre plusieurs organismes communautaires de la région de Mékinac et le Centre de santé et de services sociaux Vallée-de-la-Batiscan qui cherchaient un moyen de mieux rejoindre les individus et familles à revenus modestes aux prises avec l'exclusion sociale sur le très vaste territoire de Mékinac. Le projet de trois ans a fait l'objet d'une demande de soutien financier dans le cadre du Fonds québécois d'initiative sociale et a obtenu l'aval des élus.

Le nouveau service consiste à mettre sur pied un dispositif de concertation et d'intervention auquel participeront les groupes communautaires déjà en place. Alors qu'en milieu urbain, on retrouve souvent dans les quartiers sensibles un tissu social tissé très serré, au point que presque personne ne tombe entre les mailles sans qu'une aide soit proposée, en milieu rural, les gens en difficulté peuvent facilement passer inaperçus et longtemps.

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