QUÉBEC, le 19 avril 2013 /CNW Telbec/ - En présence de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, ministre du Travail et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Agnès Maltais, les coprésidents de la Table des partenaires influents, Mme Monique Jérôme-Forget et M. Guy Saint-Pierre, ont rendu publiques les recommandations des membres de la Table pour accélérer l'augmentation du nombre de femmes dans les postes de pouvoir des sociétés québécoises cotées.

La stratégie d'action dévoilée par la Table, une proposition faite par et pour le milieu des affaires, recommande notamment que les sociétés cotées prennent des engagements fermes afin de favoriser une meilleure représentation des femmes dans leur organisation et atteignent des objectifs de 20 % de représentation d'ici cinq ans, 30 % d'ici dix ans et 40 % d'ici quinze ans.

Lors de ce dévoilement, la ministre Maltais a remercié les membres pour leur travail diligent et a réitéré son soutien pour la poursuite de leur mandat. À cet égard, elle a dévoilé les noms de deux nouveaux membres de la Table des partenaires influents, soit M. Luc Dupont, président et chef de la direction d'Immanence Intégrale Dermo Correction inc., et M. François J. Coutu, président et chef de la direction du Groupe Jean Coutu (PJC) inc.

Il est important que les femmes, qui représentent la moitié de la population, soient plus présentes dans la gouvernance, d'autant qu'il est prouvé qu'elles sont un atout indéniable pour la performance financière des entreprises. D'ailleurs, c'est une véritable mobilisation qui est en train de se mettre en place pour accroître la présence des femmes dans les lieux de décision, tant politique qu'économique, a affirmé la ministre.

Coprésidente de la Table des partenaires influents, Mme Monique Jérôme-Forget, a pour sa part rappelé que si on maintenait le rythme actuel de progression des femmes dans les conseils d'administration et les postes de direction, il faudrait attendre 72 ans avant d'atteindre la parité. « Il y a de plus en plus de femmes dans les universités, mais en comparaison, peu d'entre elles se retrouvent à la tête des entreprises. Il faut cesser ce gaspillage de talents féminins, ça ne peut être que bénéfique pour le développement économique du Québec », a ajouté Mme Jérôme-Forget.

Pour sa part, M. Guy Saint-Pierre, coprésident de la Table, a déclaré que tous les membres de la Table approcheront des chefs d'entreprises au cours des prochains mois pour leur parler des avantages de compter sur plus de femmes dans les postes de décisions. « Nous allons inviter les dirigeants d'entreprises à mettre en place un plan d'action concret afin de favoriser l'augmentation du nombre de femmes au sein de leur conseil d'administration », a souligné M. Saint-Pierre.

Rappelons qu'il y avait, en juillet 2012, 17,6 % de femmes au sein des conseils d'administration des sociétés cotées et 18,4 % dans la haute direction des entreprises québécoises, en incluant les sociétés d'État.

-> Consultez la stratégie d'action (PDF)