Littératie, inclusion et accessibilité universelle : un choix pour mieux s’outiller et construire une société inclusive. Des leçons à tirer

Littératie, inclusion et accessibilité universelle : un choix pour mieux s’outiller et construire une société inclusive. Des leçons à tirer

Un article de Thierry Boyer pour la Revue CNRIS, Vol.4, no 2 (avril 2013)

Sam Sullivan, alors qu’il était maire de Vancouver, donnait un sens éloquent à la société inclusive et à l’accessibilité dans son sens le plus large : La ville n’est pas accessible parce que je suis un maire handicapé. Je suis un maire handicapé parce que la ville est accessible. D’autres personnes ont travaillé très fort pour que ce soit possible pour moi de prendre ma place dans cette ville.

Construire une société inclusive ou faire le choix de l’inclusion sociale nécessite un changement de paradigme dans la manière de concevoir et d’élaborer des programmes et la recherche. En effet, il ne s’agit pas uniquement de se préoccuper d’une analyse situationnelle et d’actions individuelles relatives à la participation sociale d’une personne, mais de mettre en place des conditions qui n’impliquent ni barrières ni accommodements, ces derniers devenant non requis lorsque ces conditions sont suffisamment bien implantées (Rioux, Zubrow, Miller & Bunch, 2003). Cependant, cela ne veut pas dire non plus qu’il ne faudra pas certains accommodements dans une situation de transition.

Aborder une programmation ou une activité de recherche à partir du concept d’accessibilité universelle est un des moyens structurants pour mettre en place des conditions favorisant l’inclusion sociale.

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