La majorité des canadiens considèrent que la complétion des études secondaires devrait être une priorité nationale
TORONTO, le 25 juin 2013 /CNW/ - Ce mois-ci, des centaines de milliers de Canadiens termineront leurs études secondaires et seront alors prêts à faire leur place dans le monde. Mais on célèbre peu dans les communautés à faible revenu, où le taux de décrochage est encore à un niveau alarmant. Il s'agit d'un écart de réussite qu'on ne peut pas continuer d'ignorer, selon Passeport pour ma réussite Canada.
L'organisme sans lucratif, qui aide les jeunes en situation difficile à compléter leurs études secondaires, a commandé un sondage qui montre que 53 % des Canadiens voient le décrochage comme un problème plus grave qu'on pourrait le croire. La moitié des personnes sondées croient aussi que les jeunes vivant dans les communautés à faible revenu n'ont pas accès à une éducation de bonne qualité.
À première vue, on pourrait croire que notre système remplit bien son rôle de permettre à la plupart des jeunes de terminer leur secondaire, dit David Hughes, président et chef de la direction de Passeport pour ma réussite Canada. Mais dans les faits, plus de 400 000 jeunes vivant dans des communautés marginalisés ne reçoivent ni les outils ni les conseils dont ils ont besoin et qu'ils méritent, ce qui met leur avenir en péril.
Dans un sondage réalisé le mois dernier par Vision Critical, 89 % des Canadiens sondés ont indiqué croire que le Canada devrait faire de l'obtention d'un diplôme d'études secondaires une priorité nationale, et 74 % identifiaient le manque d'éducation comme source fondamentale de la pauvreté.
Lorsqu'on leur a demandé quels facteurs-clés garantissaient selon eux la réussite scolaire,
- 82 % ont indiqué le soutien des parents;
- 67 %, l'engagement scolaire;
- 53 %, l'aide aux devoirs et le tutorat;
- 49 %, les moyens financiers.
Les jeunes qui vivent dans des communautés à faible revenu n'ont souvent accès qu'à peu de ces éléments, voire aucun, pour différentes raisons, comme des parents qui occupent plusieurs emplois pour joindre les deux bouts ou l'absence de ressources financières pour des dépenses scolaires aussi simples que le transport. De leur côté, les nouveaux immigrants doivent aussi composer avec la barrière de la langue et le manque de familiarité avec le système scolaire, ce qui peut les dissuader de s'impliquer auprès de l'école et des professeurs de leurs enfants.
Passeport opère dans 13 communautés au Canada en Ontario, au Québec, en Nouvelle-Écosse et au Manitoba avec des programmes qui visent à corriger les inégalités dont sont victimes les jeunes qui y vivent. L'organisme offre des programmes de mentorat et de tutorat individuel, du soutien financier et l'attribution de conseillers-ressource parents/élèves, des intervenants qui travaillent directement avec les élèves pour les aider à gérer leurs relations à l'école, dans leur communauté et avec leur famille tout en les responsabilisant face à leurs résultats.
Franchir la porte de l'école n'est que la première étape. Présentement, accéder à l'éducation demande un système d'aide que la plupart des jeunes peuvent tenir pour acquis, dit Hughes. Notre objectif ultime est de bâtir une génération de diplômés, où tous les jeunes auront la chance de pouvoir donner le meilleur d'eux-mêmes et de devenir des membres actifs de leur communauté et de notre pays.
Passeport réduit le taux de décrochage des communautés où il est présent et œuvre à faire de l'achèvement des études secondaires une priorité nationale. Passeport pour ma réussite Canada a pour objectif d'aider plus de 10 000 jeunes et finissants partout au pays d'ici 2016. Pour atteindre ce but, Passeport s'appuie sur des dons de particuliers et d'entreprises et sur son groupe toujours en expansion de plus de 1 200 bénévoles qui travaillent sans relâche comme tuteurs et mentors dans les programmes Passeport partout au pays.
Sans l'aide de Passeport, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui, témoigne Wares Fazelyar, qui a suivi avec succès le programme Passeport pour ma réussite. Je commence maintenant ma première année à l'Université de Toronto et j'ai de grands rêves et des objectifs pour me guider dans la vie. Sans ce programme et son soutien, je ne sais pas ce que je serais devenu. »
Les personnes et les organisations peuvent aider à donner la chance à tous les élèves canadiens de terminer leurs études en organisant des collectes de fonds et en faisant un don à Passeport. N'importe qui peut contribuer bâtir une generation de diplômés une réalité en s'informant sur ces enjeux et en faisant connaître Passeport et son objectif de bâtir un pays où tout le monde aurait la chance de profiter des bienfaits de l'éducation. Pour obtenir plus de renseignements, visitez le http://www.pathwaystoeducation.ca/fr.