La Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal adopte sa « Politique de reconnaissance des acquis expérientiels »

La Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal adopte sa « Politique de reconnaissance des acquis expérientiels »

Reconnaissance des acquis expérientiels : une politique facultaire exemplaire

Par sa clarté et sa crédibilité, la Politique de reconnaissance des acquis expérientiels de la Faculté de l’éducation permanente est exemplaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Commission des études l’a adoptée à l’unanimité, le 12 novembre 2013. Pour l’AGEEFEP, qui s’intéresse à cette question depuis le début années 90 et qui a longtemps prêché dans le désert, l’entrée en vigueur de cette politique constitue un moment de satisfaction et de réjouissance.

En 1991, le congrès biennal de l’AGEEFEP avait pour thème « Expérience de vie, reconnaissance des acquis ». C’est dès ce moment que l’Association a fait sienne l’idée que la reconnaissance des acquis (RAC) constitue une pièce majeure de tout système d’éducation des adultes, d’éducation permanente et de formation continue. Parce qu’une personne apprend tout au long de sa vie dans de nombreuses situations de vie et de travail, que ce savoir peut équivaloir à ce qui est enseigné dans un cours, qu’il est possible de l’évaluer de façon crédible et que l’équité commande de le faire.

Dans le monde universitaire, l’idée qu’on puisse acquérir un savoir de haut niveau hors du giron universitaire n’allait pas du tout de soi, et ce facteur a longtemps bloqué l’évolution du dossier. Le temps a heureusement fait son œuvre et déboulonné toutes les objections.

La disponibilité de fonds pour implanter un service crédible d’évaluation des acquis a été essentielle dans la réussite du projet et, encore là, le mérite en revient à l’AGEEFEP et à ses membres. En 2008, ceux-ci ont en effet accepté par référendum de hausser la cotisation aux Services aux étudiants de 1,50 $ par crédit, mais à la condition que la somme ainsi recueillie, soit 200 000 $ par année, soit consacrée à la mise sur pied d’un service de la persévérance aux études et un service de reconnaissance des acquis expérientiels. Dans les deux cas, l’objectif a été atteint.

C’est cette enveloppe budgétaire qui a permis l’embauche de deux spécialistes qui ont consacré les deux dernières années à attacher toutes les ficelles du projet. C’est aussi cette enveloppe qui permettra de limiter le coût que devra assumer un étudiant pour faire évaluer ses acquis.

-> Consultez la politique (PDF)