Apprendre à lire ou lire pour apprendre?

Apprendre à lire ou lire pour apprendre?

Un billet d'Hervé Dignard pour l'Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA), 5 décembre 2013

À l’occasion d’une conférence organisée par le Collège frontière, monsieur Paul Bélanger, a rappelé qu’un adulte sur cinq au Québec se classe sous le niveau 2 de l’échelle de littératie, de numératie et de résolution de problème du PEICA. Le professeur de l’UQÀM insiste sur l’importance de maîtriser les compétences liées à ces trois champs d’évaluation. Il s’agit selon lui de compétences essentielles que les adultes devront maintenir et actualiser tout au long de leur vie.

Le défi du 21e siècle : maintenir et actualiser ses compétences

Une comparaison des résultats des grandes enquêtes sur la littératie de 2003 et de 2013 révèle que la situation des adultes n’a pas beaucoup évoluée. Ceci, en dépit des mesures mises de l’avant pour corriger un état de fait qui, en 2003, était jugé inquiétant.

Paul Bélanger présente une toute autre interprétation de la situation actuelle. Pour lui, le problème n’est pas la baisse ou la stagnation des compétences des adultes, mais bien l’augmentation constante des exigences de la vie en société. Les adultes du 21e siècle sont confrontés à un monde en évolution. Ils doivent démontrer de plus en plus d’expertise en solution de problème et en communication complexe. Inversement, ils sont de moins en moins sollicités par des tâches routinières, qu’elles soient cognitives ou manuelles.

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