Les résultats d’apprentissage, déterminant de l’éducation supérieure

Les résultats d’apprentissage, déterminant de l’éducation supérieure

Un billet de Harvey P. Weingarten pour le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES), 21 janvier 2014

Il est déterminant, surtout dans l’optique des résultats d’apprentissage, d’accorder la priorité à la qualité en raison de son influence sur la façon de concevoir, d’exécuter, d’évaluer et d’améliorer les programmes d’études postsecondaires et les systèmes d’attribution de titres aux étudiants.

L’urgence d’accorder la priorité à la qualité est évidente, car la qualité détermine la valeur, la réputation et la compétitivité d’un système, d’un établissement ou d’un programme postsecondaire. Mais surtout, la qualité de l’éducation que reçoivent les étudiants a une incidence sur la perception de leur compétence et compétitivité.

On demande de plus en plus aux gouvernements de rendre compte de l’utilisation de l’argent des contribuables. Les étudiants et le public se demandent s’ils obtiennent un rendement optimal des fonds investis dans l’éducation supérieure. Les employeurs s’inquiètent de l’employabilité des diplômés qui accèdent au marché du travail, dans un contexte où on entend de plus en plus que les étudiants des collèges et universités n’acquièrent pas les compétences requises pour répondre à la demande et aux exigences des emplois actuels.

De nombreuses informations anecdotiques circulent, mais la preuve est claire. Les dernières données sur la littératie provenant de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation des adultes (EIAA), de l’Enquête sur la littératie et les compétences des adultes (ELCA), du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) et du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) dégagent un constat décevant au sujet des compétences essentielles en littératie en Ontario. Comme constaté dans un rapport du COQES l’automne dernier, les étudiants qui entreprennent des études postsecondaires n’ont peut-être pas les compétences voulues en littératie pour réussir sur le marché du travail très compétitif et de plus en plus mondialisé.

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