Une classe d’apprentissage actif fait son arrivée au Cégep de l’Outaouais

Une classe d’apprentissage actif fait son arrivée au Cégep de l’Outaouais

Sur la photo, de gauche à droite : Daniel Lavoie (Direction des technologies de l’information et des ressources éducatives), Elaine Biron (conseillère pédagogique), Jacqueline La Casse (directrice des études) et Charles-Antoine Bachand (Service de recherche et de développement pédagogique).
 

Gatineau, le lundi 10 mars 2014. – C’est dans le cadre de certains travaux de réaménagement du pavillon Gabrielle-Roy que la Direction des technologies de l’information et des ressources éducatives, le Service de recherche et de développement pédagogique et la Direction des études ont officiellement inauguré une toute première classe d’apprentissage actif.

Pour Jacqueline La Casse, directrice des études, « il est important d’innover en matière d’enseignement. L’omniprésence des technologies de l’information et des communications dans le quotidien des étudiantes et étudiants est une réalité et nous croyons que l’implantation de classes d’apprentissage actif contribue à leur réussite scolaire. » Ces salles sont stratégiquement construites à côté de la bibliothèque et du Service informatique, créant ainsi un carrefour techno pédagogique, point de rencontre en matière de ressources et de soutien au personnel enseignant. Une deuxième classe avec une capacité d’accueil optimale de 35 places et équipée pour la vidéoconférence est actuellement en construction. Elle se trouvera au cœur de la nouvelle bibliothèque située au rez-de-chaussée de l’agrandissement du pavillon Félix-Leclerc.

La classe inversée : une stratégie novatrice d’apprentissage actif

Les classes d’apprentissage actif sont en émergence dans les collèges et université en Amérique du Nord. L’apprentissage actif est un concept pédagogique qui situe l’étudiant au cœur de son apprentissage. Concrètement, le principe de la classe d’apprentissage actif consiste essentiellement à concentrer le temps en classe pour la réalisation de travaux pratiques en mettant de côté le temps normalement requis pour l’exposé magistral de l’enseignant. La portion théorique est plutôt accessible par l’entremise des médias sociaux, comme YouTube ou certains portails institutionnels. Les étudiantes et étudiants y ont donc accès à tout moment via leur téléphone intelligent ou tablette. Bref, l’exposé magistral n’a plus à être répété d’un groupe à l’autre, ce qui permet à l’enseignante ou l’enseignant de se consacrer davantage à expliquer, soutenir et à guider les étudiantes et étudiants dans la construction de leurs savoirs.

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