Étude « La violence conjugale chez les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles au Canada »

Étude « La violence conjugale chez les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles au Canada »

Après une trentaine d'années de recherche, il n'est plus possible de nier que la violence conjugale (VC) existe dans les couples des communautés lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) tout comme chez les hétérosexuels. Toutefois, comme la recherche a surtout porté sur la situation dans les couples hétérosexuels et homosexuels, nous connaissons beaucoup moins bien le phénomène de la VC chez les personnes bisexuelles.

Dans cette étude, nous avons tenté de pallier ce manque en nous intéressant aux différences que l'on observe en matière de VC parmi les personnes LGB. Nous avons examiné les questions suivantes plus particulièrement :

  • La prévalence et la gravité de la VC (sur les plans émotionnel, financier, physique et sexuel) que subissent les personnes LGB.
  • Les différences, au sein de cette population, des taux de VC rapportée selon : a) des caractéristiques sociodémographiques ; b) le fait d'avoir déjà été victime ou non de discrimination liée à l'orientation sexuelle ; c) l'orientation sexuelle ; et d) le sexe.
  • Les différences dans la gravité de la violence subie par ces personnes selon : a) l'orientation sexuelle ; et b) le sexe.

L’analyse a été réalisée à l'aide d'un sous-échantillon de répondants s’identifiant comme gai, lesbienne ou bisexuel (le) dans l'Enquête sociale générale de 2004 et qui ont rapportés avoir, ou avoir déjà eu, un ou une conjoint(e) (mariage et union de fait).

-> Consultez l'étude (PDF)