La lecture par survol risque de nuire à notre capacité de lire en profondeur
Un article de Charlotte Pudlowski pour Slate.fr, 9 avril 2014
Claire Handscombe est une étudiante de 35 ans engagée dans le programme d'une prestigieuse université américaine en écriture créative. Et elle a désormais du mal à lire des romans. Le Washington Post consacre un long article à son problème et à celui de toute une génération habituée à cliquer, à survoler, et à ne plus lire de longs articles, de livres, de textes dans le détail et la densité.
« Pour les chercheurs en neurosciences cognitives, l'expérience d'Handscombe est un sujet de fascination et d'inquiétude grandissante. Les humains, craignent-ils, semblent développer des cerveaux numériques avec de nouveaux circuits pour parcourir rapidement le torent d'informations en ligne. Cette méthode alternative de lecture est en compétition avec le circuit traditionnel de lecture en profondeur développé sur plusieurs millénaires ».
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