Cahier spécial du journal Le Devoir « Formation continue »

20 oct 2014

Cahier spécial du journal Le Devoir « Formation continue »

Au-delà de l’alphabétisation, la formation continue permet à des milliers d’individus de s’adapter aux nouvelles technologies, de réorienter leur carrière ou tout simplement de se trouver un travail.

Sommaire

Le combat d’Alan Tuckett
À une époque où les politiques d’austérité semultiplient d’un État à l’autre, les programmes d’éducation des adultes tombent régulièrement sousle couperet, le Québec ne faisant pas exception en la matière. De passage à Montréal, l’ardent défenseur britannique de la formation des adultes, Alan Tuckett, dénonce cette situation et lance un appel à la mobilisation mondiale.

Acquis et compétences sont reconnus au prix de bien des efforts
La reconnaissance des acquis et des compétences (RAC), c’est un processus. Et, pour quiconque s’y engage, il s’avère plutôt lourd et complexe, tant pour les demandeurs que pour les établissements ou les organismes qui font cheminer leurs requêtes. La gamme des formations de tous les niveaux est vaste et la pente à gravir est plutôt abrupte pour obtenir la reconnaissance officielle convoitée.

Un investissement crucial pour le Québec
En cette période d’« effort budgétaire », s’il y a un domaine où le gouvernement du Québec devrait investir, c’est bien la formation des adultes, estiment deux spécialistes de la question.

Au-delà des chiffres de l’OCDE
Les pays qui maintiennent leurs droits de scolarité à un niveau relativement bas ne sont pas toujours les plus accessibles pour les études postsecondaires. C’est du moins l’une des conclusions du rapport étoffé que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié au début du mois de septembre.

Engouement pour les cours en ligne ouverts et gratuits
L’engouement pour les cours en ligne ouverts et massifs (CLOM), mieux connus sous leur acronyme anglophone MOOC (massive open online course), gagne les établissements de formation à distance. Cégep à distance en a expérimenté un premier cet automne et la TÉLUQ en amorcera deux à partir du 20 octobre prochain. Mais pourquoi des établissements offrant déjà des formations en ligne se lancent-ils dans cette aventure ?

La solution aux besoins du marché du travail?
D’après les perspectives d’Emploi-Québec, d’ici 2022, plus de 1,3 million d’emplois seront à pourvoir à travers la province. Considérant que plus du tiers d’entre eux nécessiteront une formation de niveau technique, mais que, au rythme où il diplôme ses étudiants réguliers, le milieu collégial ne parviendra pas à répondre à la demande, la Fédération des cégeps croit que le Québec doit, par le biais de la formation continue, miser sur le rehaussement des compétences des travailleurs déjà en emploi.

Une structure avantageuse, mais des éléments nuisibles
Avec son offre de certificats au premier cycle, la formation continue dans les universités se distingue au Québec par rapport au reste du Canada et à d’autres pays dans le monde. Toutefois, le Québec a ses enjeux, notamment dans le domaine de la reconnaissance des acquis, de l’accessibilité et des technologies.

La formation doit suivre les besoins de l’entreprise
Qu’en est-il de la formation en entreprise au Québec ? Est-elle le facteur déterminant d’une plus grande productivité ? Et la loi du 1 %, celle qui oblige les entreprises québécoises ayant une masse salariale supérieure à un million de dollars à investir 1 % de cette dernière en formation, donne-t-elle les résultats escomptés ?

Combattre le décrochage scolaire par la mobilisation régionale
Affichant actuellement un taux de diplomation au secondaire de près de 76 % chez les jeunes de moins de 20 ans, le Québec espère le faire passer à 80 % d’ici 2020. Bien que l’objectif soit ambitieux, la province est en voie d’y parvenir, et ce, en partie grâce aux travaux sur la territorialité et la mobilisation du professeur Michel Perron, titulaire de la Chaire de recherche sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes de l’Université du Québec à Chicoutimi.