Loi du 1 % sur la formation professionnelle : un échec, juge le patronat
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(Québec) Selon les associations patronales, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, ferait oeuvre utile en jetant par-dessus bord la loi forçant les employeurs à investir en formation au moins 1 % de leur masse salariale. À leur avis, cette loi est un échec.
Par contre, les patrons se rangent derrière le ministre Blais, qui veut faire en sorte que les entreprises puissent accueillir plus de stagiaires.
Dans sa livraison de jeudi, Le Soleil révélait que les entreprises pourront bientôt utiliser les 1,1 milliard $ qu'elles doivent consacrer à la formation de leurs salariés pour offrir des stages aux jeunes et aux adultes de la formation technique et universitaire et aux personnes en apprentissage. « Il faut favoriser les stages en entreprise très tôt dans une formation scolaire », a fait valeur le député-ministre de Charlesbourg.
Ce discours est de la musique aux oreilles de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).
« L'un des moyens les plus efficaces et les plus indiqués pour développer la main-d'oeuvre consiste à accroître de manière importante le nombre de stagiaires dans les entreprises », soutient le vice-président, Stratégie et affaires économiques de la FCCQ, Stéphane Forget. « À cet égard, une proportion beaucoup plus élevée de programmes de formation professionnelle, technique et universitaire devrait comporter une composante stage. »
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