Lettre ouverte - Le RAFIQ appelle à une prise en compte des femmes dans les politiques et programmes d’immigration et d’intégration

25 fév 2015

Lettre ouverte - Le RAFIQ appelle à une prise en compte des femmes dans les politiques et programmes d’immigration et d’intégration

Dans le cadre de la consultation Vers une nouvelle politique québécoise en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion, le Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ) appelle à une prise en compte des femmes dans les politiques et programmes d’immigration et d’intégration et à un financement à la hauteur de leurs besoins.

Le Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ), fondé en mars 2011, vise à favoriser la concertation entre les femmes immigrées et racisées du Québec, leur mobilisation autour d’enjeux communs et de toute activité favorisant leur autonomie ainsi que leur égalité.

Le RAFIQ promeut également le développement des capacités et d’outils d’empowerment pour les femmes immigrées et racisées les plus marginalisées, leur leadership et enfin, la défense de leurs droits dans une perspective féministe et les valeurs d’égalité entre les femmes et les hommes.

En regard de l’énoncé Vers une nouvelle politique québécoise en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion, le RAFIQ appelle à une prise en compte plus importante des femmes dans les politiques d’immigration et d’intégration du fait des multiples obstacles rencontrés par ces femmes et des préoccupations soulevées par les femmes concernées elles-mêmes ainsi que bon nombre d’organismes communautaires et de femmes.

Les parcours migratoires et les besoins particuliers des femmes immigrées nécessitent une prise en compte spécifique et transversale de leurs besoins par l’utilisation de l’analyse différenciée selon les sexes (ADS) en matière d’accueil, d’établissement et d’intégration.

L’ADS et l’analyse intersectionnelle sont incontournables en matière d’immigration et d’intégration

À l’instar de la TCRI, nous constatons certains efforts réalisés en matière d’ADS et également une volonté de prise en compte de l’approche intersectionnelle, tel que mentionné dans les fondements de la nouvelle politique (Cahier de consultation, p.15) puisque cette analyse devrait permettre de prendre en compte l’ensemble des obstacles qui s’entrecroisent, notamment le statut d’immigration, l’appartenance à une minorité visible, à une catégorie socioéconomique défavorisée, etc., qui constituent, à notre avis, des obstacles majeurs en plus de celui du sexe.

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