Le gouvernement Harper annonce une aide supplémentaire pour aider les nouveaux Canadiens à accéder plus rapidement au marché du travail

21 avr 2015

Le gouvernement Harper annonce une aide supplémentaire pour aider les nouveaux Canadiens à accéder plus rapidement au marché du travail

OTTAWA, le 13 avril 2015 /CNW/ - Le ministre de l'Emploi et du Développement social, l'honorable Pierre Poilievre, a diffusé aujourd'hui un rapport présentant de nouvelles façons d'améliorer l'intégration des nouveaux arrivants au marché du travail canadien.

Le ministre a parlé des points saillants du rapport rédigé par le Comité d'experts sur les obstacles à l'emploi des nouveaux Canadiens, lors de son discours au Sommet canadien de l'immigration 2015 (en anglais seulement) du Conference Board du Canada, qui a débuté aujourd'hui à Ottawa.

Le ministre a aussi annoncé le financement de deux projets connexes, qui permettront de reconnaître les titres de compétences des médecins et des ingénieurs formés à l'étranger de façon plus rapide et efficace, et ce, en simplifiant les procédures administratives et en ayant recours aux nouveaux outils en ligne.

Les deux projets, l'un mené par le Conseil médical du Canada et l'autre par Ingénieurs Canada, permettront de résoudre certaines des difficultés relevées par le Comité, et auxquelles se heurtent les nouveaux arrivants qui tentent de se trouver un emploi. Il s'agit entre autres de la difficulté de faire reconnaître les titres de compétences étrangers, du manque d'expérience de travail au Canada, de l'information inadéquate fournie avant l'arrivée et du déséquilibre entre les compétences et les régions.

Le ministre s'est engagé à examiner de près les recommandations du Comité, qui visent entre autres les besoins suivants :

  • Exiger que chaque profession réglementée établisse une norme nationale et un point de contact uniques, et insister sur le fait que les immigrants compétents prennent l'initiative de faire évaluer leurs compétences avant d'arriver au Canada.
  • Élaborer une stratégie élargie pour les carrières alternatives, et accorder un rôle déterminant aux organismes de réglementation qui soutiendront les nouveaux arrivants au cours du processus d'accréditation.
  • Produire de l'information sur le marché du travail mieux coordonnée qui cible les nouveaux arrivants.
  • Créer un sentiment de responsabilité commune parmi tous les intervenants, afin d'aider les immigrants à se trouver un emploi qui corresponde à leurs compétences, en cherchant surtout à mobiliser les employeurs.

Le gouvernement du Canada est déterminé à aider les nouveaux arrivants, et cet engagement n'est que le premier d'une série de priorités clés qui visent aussi à aider les familles de travailleurs, notamment par l'amélioration de la Prestation universelle pour la garde d'enfants, l'introduction de la baisse d'impôt pour les familles et la bonification de la déduction pour frais de garde d'enfants et du crédit d'impôt pour la condition physique des enfants.

Faits en bref

  • À la suite de la création du Comité, à l'automne 2014, on a organisé des consultations sur l'intégration des nouveaux Canadiens au marché du travail à Vancouver, à Calgary, à Saskatoon, à Toronto, à Ottawa, à Montréal et à Halifax.
  • Le Comité a rencontré des représentants de plus de 150 organismes étroitement associés à la question de l'emploi des nouveaux Canadiens, dont des employeurs, des organismes d'aide aux immigrants, des associations professionnelles, des organismes de réglementation du travail, des représentants des provinces et des établissements d'enseignement.
  • Le Comité a aussi publié un sondage en ligne ouvert à tous les Canadiens, qui a permis de recueillir les commentaires de 600 participants, y compris de nombreux nouveaux Canadiens.
  • Une étude menée en 2012 par la Banque canadienne impériale de commerce montre que l'écart entre les immigrants et les Canadiens de souche en matière d'emploi et de rémunération coûte un peu plus de 20 milliards de dollars à l'économie canadienne en revenus perdus.
  • Selon Ingénieurs Canada, 95 000 ingénieurs professionnels prendront leur retraite d'ici 2020, et les nouveaux diplômés canadiens ne seront pas assez nombreux pour tous les remplacer.
  • L'offre à l'étranger de l'examen de qualification pour les diplômés internationaux en médecine (DIM) et le retrait de l'examen d'évaluation permettront aux DIM de mieux évaluer leurs chances de pratiquer la médecine au Canada avant de décider d'immigrer. Le seul retrait de l'examen d'évaluation entraînera des économies annuelles de 6 millions de dollars en frais d'examen pour les DIM et devrait raccourcir le processus d'accréditation de quatre à six mois.