Projets financés par Condition féminine Canada : le gouvernement du Canada rétablit l'admissibilité des activités de revendication

28 juil 2016

Projets financés par Condition féminine Canada : le gouvernement du Canada rétablit l'admissibilité des activités de revendication

L’honorable Patty Hajdu, ministre de la Condition féminine, a annoncé que, depuis le 1er juillet 2016, le gouvernement du Canada autorise à nouveau la conduite d’activités de revendication dans le cadre des projets financés en vertu du Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada. Les activités de revendication visant les administrations fédérale, provinciales, territoriales ou municipales étaient exclues depuis 2007, le précédent gouvernement les ayant déclarées inadmissibles.

La ministre a fait cette annonce à l’occasion d’une table ronde réunissant d’éminentes défenseuses de l’égalité des sexes : Paulette Senior, présidente directrice générale de YWCA Canada; Diane O’Reggio, directrice générale, Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes (FEAJ); Lise Martin, directrice générale, Réseau canadien des maisons d’hébergement pour femmes; et Julie Lalonde, gestionnaire, Traçons les limites.

Par ce changement, le gouvernement du Canada confirme son intention de recommencer à travailler en partenariat avec la société civile. Il démontre qu’il comprend la valeur de la revendication, laquelle concourt à une démarche d’élaboration des politiques, des programmes et des lois ancrée dans les faits. La revendication est particulièrement utile à l’avancement de l’égalité entre les femmes et les hommes, qui est une priorité pour le gouvernement.

De passage à Toronto, la ministre Hajdu a aussi donné le coup d’envoi des consultations autour de la Stratégie fédérale contre la violence fondée sur le sexe. La première séance de consultation a pour thème la violence fondée sur le sexe chez les jeunes et en ligne. On tiendra plusieurs autres séances similaires au cours des semaines à venir afin de recueillir des idées et des pratiques exemplaires en matière de prévention et de lutte contre la violence fondée sur le sexe; y participeront des universitaires, des membres de la société civile, des intervenantes et intervenants de première ligne, ainsi que des personnes ayant survécu à cette violence.

Ces mesures témoignent de la volonté du gouvernement fédéral d’adopter une approche factuelle, ancrée dans des données probantes, pour la conception de ses politiques et programmes.