Le gouvernement du Québec appuie la campagne Sans oui, c’est non!

8 sep 2016

Le gouvernement du Québec appuie la campagne Sans oui, c’est non!

Québec, le 7 septembre 2016 – La vice-première ministre, ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional, ministre responsable de la Condition féminine et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, et la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Hélène David, confirment l’attribution d’un soutien financier de 39 700 $ afin d’appuyer la campagne Sans oui, c’est non!

« Notre gouvernement s’associe fièrement à cette initiative menée par des établissements universitaires et des associations étudiantes. Cette campagne illustre une volonté certaine de se mobiliser contre la problématique des violences sexuelles. Elle démontre également que chaque milieu peut contribuer, à sa façon, à prévenir et à contrer ce phénomène, qui n’a pas sa place dans notre société. Il s’agit là d’un projet collectif concourant à l’atteinte de l’égalité de fait entre les femmes et les hommes au Québec », a soutenu la ministre Lise Thériault.

La campagne Sans oui, c’est non! est une initiative commune réunissant 16 établissements universitaires et 21 associations étudiantes universitaires partenaires. Le comité provincial de la campagne, présidé par la directrice du Bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH) de l’Université de Montréal, propose aux universités et aux associations étudiantes de s’unir afin de sensibiliser l’ensemble de leurs communautés à la question du consentement sexuel et à la responsabilité de chacun d’agir contre les violences à caractère sexuel. L’objectif est de prévenir ces violences, à savoir le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles et les autres inconduites à connotation sexuelle.

« Je salue à mon tour la mobilisation et l’engagement du milieu de l’enseignement supérieur dans la lutte contre les violences à caractère sexuel. En adhérant à la campagne Sans oui, c’est non! les intervenants universitaires et collégiaux affirment haut et fort que ces violences n’ont pas leur place sur les campus du Québec et qu’elles doivent être dénoncées », a affirmé la ministre Hélène David.

L’aide gouvernementale versée en soutien à la campagne Sans oui, c’est non! se répartit comme suit : 24 700 $ sont versés par le Secrétariat à la condition féminine et 15 000 $ sont consentis par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Elle servira au développement de matériel de sensibilisation pour soutenir les efforts de prévention et à l’embauche d’une ressource dont la principale fonction sera de coordonner les activités de la campagne.