L’Université de Montréal se lance dans les études féministes

27 oct 2016

L’Université de Montréal se lance dans les études féministes

Les études féministes constituent un champ du savoir en constante évolution depuis les années 70, mais qui ne faisaient pas l’objet jusqu’à maintenant de programmes d’études à l’Université de Montréal. La Commission des études a adopté un projet de création de programme proposé par la Faculté des arts et des sciences qui vient combler cette lacune. La mineure en études féministes, des genres et des sexualités pourra être intégrée à un baccalauréat par cumul de programmes en sociologie, anthropologie, science politique ou communication, littératures de langue française, histoire de l’art et études cinématographiques, littératures et langues du monde, etc.

La mineure, précise le document de présentation, «pourra servir de spécialisation dans des milieux de travail, tout autant que de point de départ pour entreprendre des études supérieures dans ce champ. Le programme, tel que conçu, met de l’avant la diversité des enjeux féministes aussi bien dans le monde contemporain que dans une perspective historique. Il dispensera des connaissances axées sur les courants de pensée et les mouvements féministes à travers le globe. Il permettra d’outiller les étudiant.e.s par le biais d’une confrontation critique entre différentes approches analytiques et différentes disciplines».

Le nouveau programme est le fruit de plus d’un an de discussions et de réflexions. Au terme de sa formation, l’étudiant aura acquis des connaissances et des compétences lui permettant de travailler auprès des groupes ou organismes qui s’intéressent aux questions liées aux genres et aux sexualités ou d’entreprendre une carrière dans des professions associées à la création ou à l’information qui englobent la thématique.

La mineure en études féministes, des genres et des sexualités «offre aux étudiants un curriculum interdisciplinaire qui reflète les expériences des femmes dans leur diversité. Il examine également la problématique de “genres et sexualités” comme catégories socialement construites et rapports sociaux».