Plaintes d'agressions sexuelles - En Ontario, la police refait ses devoirs, mais pas au Québec

16 fév 2017

Plaintes d'agressions sexuelles - En Ontario, la police refait ses devoirs, mais pas au Québec

Dans la foulée d’un reportage qui a révélé qu’au pays, une plainte d’agression sexuelle sur cinq est discréditée comme étant non fondée, les services de police québécois ne se prêteront pas au même exercice de révision de dossiers que leurs homologues ontariens.

En fait, ni le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ni le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ni la Sûreté du Québec (SQ) ne reverront leurs pratiques, qu’ils jugent adéquates. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déclaré qu’elle examinerait ses politiques et pratiques, sans pour autant rouvrir de vieux dossiers.

Les réactions des corps de police font suite à la publication d’un dossier du quotidien torontois The Globe and Mail, qui a révélé en fin de semaine dernière que les proportions de dossiers considérés comme non fondés varient significativement d’une ville et d’un service de police à un autre. À ce sujet, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a suggéré aux corps de police du pays de faire un examen de conscience.

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