27e congrès de la FNCSF - Parce qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre!
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Ottawa, le 23 octobre 2017 — Le 27e congrès annuel de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) a permis d’élire un nouveau président soit Monsieur Mario Pelletier qui occupait la première vice-présidence de la Fédération. Il a été élu par acclamation.
Monsieur Pelletier succède ainsi à Madame Melinda Chartrand qui assumait la présidence de l'organisme depuis octobre 2015. « Je tiens à remercier Madame Chartrand pour l’excellence de son travail depuis deux ans. Elle a su, entre autres, mené à bien la signature de l’entente stratégique en éducation. J’entends poursuivre le travail entamé. La FNCSF devra notamment veiller à la mise en œuvre des conditions de cette entente par les ministères de l’Éducation des provinces et territoires », a affirmé Monsieur Pelletier.
Ce congrès a permis à près de 200 conseillers scolaires francophones issus de neuf provinces et trois territoires de réfléchir et d'échanger sur le thème Le continuum en éducation : Apprendre la vie durant!
Les congressistes ont ainsi eu droit à une table ronde sur comment l’École communautaire citoyenne s’inscrit dans le continuum en éducation en compagnie du professeur Jules Rocque de l'Université de St-Boniface, du professeur à la retraite Rodrigue Landry de l'Université de Moncton, de la professeure Claire IsaBelle de l'Université d’Ottawa, et de Réjean Aubut, consultant en éducation.
Les panélistes ont abordé, entre autres, les trois étapes de la pleine réalisation de l’ECC soit la conception, l’appropriation et la déclinaison du projet sur le terrain. Ils ont indiqué que l’ECC doit être inclusive et s’ouvrir aux alliés naturels soient les gens de l’immersion et les allophones.
Une seconde table ronde consacrée au positionnement politique de la FNCSF avec les députés fédéraux Alupa Clarke, François Choquette, Paul Lefebvre, Darrell Samson et la sénatrice Claudette Tardif, a permis de faire le point sur les dossiers de l’entente stratégique en éducation, la modification réclamée du formulaire de recensement pour mieux dénombrer les ayants droit, les services francophones en petite enfance et l’immigration francophone au pays. Les panélistes ont insisté sur le besoin de moderniser la loi sur les langues officielles, de nommer un responsable de l’immigration francophone au Canada et d’enchâsser l’entente stratégique en éducation dans la loi sur les langues officielles.
La conférence principale sur le concept de ville apprenante instauré par l'UNESCO a connu un vif succès. Ce concept vise à encourager les villes à offrir des conditions propices à l’apprentissage la vie durant en collaboration avec divers partenaires au sein de la communauté. Rappelons que plus de la moitié des francophones vivant en contexte minoritaire au pays sont sous le niveau d’alphabétisation souhaitable pour être fonctionnels. « L’école à elle seule ne peut arriver à dynamiser l’apprentissage » a expliqué Gabrielle Lopez, directrice générale du Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences qui participait au panel dans le cadre de cette conférence. « Pourquoi les musées doivent-ils être des lieux élitistes? Ils pourraient être des milieux d’éveil pour tout le monde ainsi que les bibliothèques » a ajouté Paul Bélanger, aussi panéliste et professeur au département d’éducation et de formations spécialisées à l’Université du Québec à Montréal.
En outre, des causeries portant sur les trois étapes du continuum en éducation selon le Plan stratégique sur l'éducation en langue française (petite enfance, la transition de l'élémentaire au secondaire et, enfin, les études post secondaires et la formation continue) ont donné la chance aux participants dans la salle de faire le point sur ces trois étapes. De plus, Mme Aurélie Lacassagne, professeure agrégée de science politique à l'Université Laurentienne de Sudbury a traité de la créolisation afin de favoriser l'inclusion des élèves issus de l'immigration et de leur famille.