Inauguration du Centre du savoir sur la violence fondée sur le sexe
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La centralisation des connaissances permettra de mieux comprendre et combattre la violence fondée sur le sexe, tandis qu’un nouvel appel de propositions aidera à combler des lacunes critiques dans le savoir.
Le 10 décembre 2018 – London (Ontario) – Condition féminine Canada - Le gouvernement du Canada ne cesse de prendre des mesures pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe parce que beaucoup de Canadiennes et Canadiens sont encore victimes au quotidien de violence ou de discrimination fondée sur le sexe, ce qui comprend les violences ayant pour motif l’identité de genre, le genre présumé ou son expression.
Aujourd’hui, l’honorable Maryam Monsef, ministre de Condition féminine Canada, a officiellement inauguré le Centre du savoir sur la violence fondée sur le sexe lors d’un événement tenu au centre de recherche et d’éducation sur la violence faite aux femmes et aux enfants de l’Université Western. Le Centre du savoir, qui relève de Condition féminine Canada, coordonnera les mesures fédérales qui se rattachent à chacun des trois piliers de la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, soit : la prévention, le soutien aux personnes survivantes et à leur famille, et la réactivé du système juridique et judiciaire aux besoins. Le centre, ce sera d’abord et avant tout une plateforme en ligne pour quiconque souhaite mettre fin à la violence fondée sur le sexe, notamment les décisionnaires, les prestataires de services, les organismes dans le secteur de la lutte contre la violence fondée sur le sexe, les universitaires, le secteur public, le monde associatif, le milieu étudiant, les jeunes, les survivantes et survivants de ce type de violence et la population canadienne en général.
La ministre Monsef a également annoncé l’octroi de fonds qui totaliseront jusqu’à 5 millions de dollars pour des projets de recherche sur la violence fondée sur le sexe et l’égalité entre les sexes. Ces fonds seront attribués à l’issue d’un nouvel appel de propositions et les connaissances créées permettront d’étayer les politiques et les programmes par des données probantes. Condition féminine Canada invite notamment les projets de recherches dirigés ou créés conjointement par des Autochtones pour répondre aux divers besoins de leurs communautés. Les résultats de tous les projets financés seront diffusés sur la plateforme du Centre du savoir.
Au cours des prochains mois, le Centre du savoir continuera de grandir et d’évoluer. La plateforme sera raffinée en tenant compte des commentaires des utilisatrices et utilisateurs. On espère qu’il deviendra une source réputée d’information ainsi qu’un véhicule efficace de reddition de comptes en ce qui a trait à la violence fondée sur le sexe, ses enjeux autant que les solutions prometteuses en la matière.
Citations
« Le Centre du savoir sur la violence fondée sur le sexe est un élément important de la toute première Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Cette plateforme essentielle servira à relier entre eux les prestataires de services, les organismes communautaires, les universitaires, les gouvernements et les personnes survivantes. Nous sommes aujourd’hui à London parce qu'on y trouve, comme dans beaucoup d’autres communautés canadiennes, des exemples inspirants de partenariats communautaires et de partage de l’information. Notre rôle en tant que gouvernement fédéral est celui de facilitateur du savoir et d’aider à mettre en place les conditions facilitant la croissance de la classe moyenne. Le Centre du savoir permettra de mieux harmoniser les ressources et les solutions, de manière à produire des améliorations concrètes pour la population. Le nouvel appel de propositions permettra en outre de combler les lacunes dans les connaissances actuelles, ce qui nous aidera à mieux lutter contre la violence fondée sur le sexe au Canada. »
- L’honorable Maryam Monsef, C. P., députée, Ministre de la Condition féminine
Faits en bref
- Le 19 juin 2017, le gouvernement a publié Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, la première stratégie fédérale en son genre. Plusieurs ministères et organismes partenaires ont reçu des fonds dans le cadre de la stratégie, soit : Condition féminine Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, Sécurité publique Canada, le ministère de la Défense nationale, la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de même qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
- En plus des 100,9 millions de dollars inscrits au budget de 2017, celui de 2018 prévoyait 86 millions de dollars sur 5 ans à compter de 2018-2019 et 20 millions de dollars par année par la suite pour élargir la portée de la stratégie. Les nouveaux investissements serviront notamment à prévenir la violence dans les relations amoureuses à l’adolescence, à concevoir ou consolider des initiatives de prévention de l’intimidation et de la cyberintimidation, de même qu’à outiller les professionnelles et professionnels de la santé pour qu’ils dispensent des soins adaptés aux victimes. Les fonds inscrits au budget de 2018 permettront aussi d’élargir l’examen des dossiers d’agressions sexuelles entrepris par la GRC, d’offrir de la formation à son personnel, ainsi que d’établir un cadre national de lutte contre la violence fondée sur le sexe dans les milieux d’enseignement supérieur.
- Les investissements du gouvernement du Canada dans la stratégie et d’autres mesures de lutte contre la violence fondée sur le sexe totalisent à ce jour plus de 200 millions de dollars.
- Le nouvel appel de propositions est administré par Services publics et Approvisionnement Canada au nom de Condition féminine Canada et débouchera sur des contrats de recherches. Ces dernières viendront compléter les travaux en cours. En effet, Condition féminine Canada travaille avec Statistique Canada à la mise au point de trois enquêtes nationales qui permettront de recueillir des données et renseignements essentiels au sujet du harcèlement sexuel et de la violence fondée sur le sexe dans les espaces publics et privés, les campus et les milieux de travail.