La francophonie affirme son ambition pour l'éducation des filles et la formation des femmes
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Une éducation de qualité pour toutes. L’Organisation internationale de la Francophonie et ses partenaires ont organisé, sous le Très Haut Patronage du Président de la République du Tchad, SEM Idriss Deby Itno, une conférence sur l’éducation des filles et la formation des femmes dans l’espace francophone, les 18 et 19 juin 2019 à N’Djamena.
De nombreuses filles et femmes dans le monde n’accèdent pas à une éducation ou échouent dans leur cursus éducatif et de formation. Les filles et les femmes sont marquées par une série d’inégalités dues à des résistances socioculturelles, économiques et politiques. L’objectif de cette conférence : partager les bonnes pratiques et définir des pistes d’action concrètes pour répondre à cette priorité inscrite à l’agenda Objectifs de Développement durable à l’horizon 2030.
Ouvrant la conférence aux côtés du président tchadien, Louise Mushikiwabo a rappelé que la Francophonie prenait tout son sens dans l’échange d’expériences. Elle a ainsi souhaité que « cette conférence de N’Djamena nourrisse une riche plateforme de bonnes pratiques (…) pour que les filles de la famille francophone mais aussi du monde, aient l’occasion de développer leur potentiel, de réaliser leurs rêves, d’exercer pleinement leur citoyenneté et de transformer leurs sociétés. »
Misant sur l’innovation pour répondre à ces défis, l’OIF, s’appuyant sur les nombreuses pistes d’actions dégagées pendant les échanges, affirme son ambition à travers plusieurs recommandations :
1. Mieux mesurer pour mieux agir : création d’un Partenariat francophone sur les données statistiques « Genre et éducation » et mise en place d’un mécanisme de suivi des progrès sur l’éducation des filles et la formation des femmes.
2. Mieux former pour mieux enseigner et apprendre : renforcement des formations initiales et continues des enseignants et personnels de supervision, développement d’une norme « Éducation-Égalité » pour les ressources pédagogiques francophones, et adoption et implantation de la planification sensible au genre
3. Mieux partager pour mieux transformer : plus de concertation à travers la création d’un méta-portail de services numériques et renforcement de la coopération entre la Francophonie, ses États et gouvernements et la société civile.