Droit à l’avortement au Canada : tout n’est pas gagné
Source avec lien:
(Fredericton) L’avortement a beau être légal au Canada, l’accès y est fort inégal. Visite chez nos voisins du Nouveau-Brunswick, où il est restreint de toutes sortes de manières.
Il n’y a pas qu’aux États-Unis que le débat sur le droit à l’avortement est vif et que des lois restreignent son accessibilité. Au Canada aussi, où une province est soupçonnée de limiter son accès en refusant de financer les cliniques. Mais la bataille se prépare : des organismes pro-choix pourraient se tourner vers les tribunaux pour obliger le Nouveau-Brunswick à se conformer aux lois canadiennes.
« Je peux dire sans l’ombre d’un doute que l’une des provinces où l’accès à l’avortement est le plus difficile est le Nouveau-Brunswick », explique Allison Webster, conseillère à la Clinique 554 et porte-parole de Justice reproductive Nouveau-Brunswick.
Même s’il semble être un droit acquis depuis 31 ans au Canada, l’accès à l’avortement varie considérablement d’une province à l’autre. Au Québec, il y a une cinquantaine de cliniques et d’hôpitaux qui pratiquent l’avortement, couvert par la Régie de l’assurance maladie, et il n’y a pas de limite au nombre de semaines de grossesse pour obtenir ce service médical, même s’il est rare qu’une femme subisse un avortement au-delà de 24 semaines de grossesse.
[...]