Mise en œuvre de la Feuille de route du Secrétaire général des Nations Unies pour la coopération numérique

28 aoû 2020

Mise en œuvre de la Feuille de route du Secrétaire général des Nations Unies pour la coopération numérique

Le 15 juin, la Directrice générale de l'UNESCO a participé à un Dialogue de haut niveau sur le Plan d’action du Secrétaire général des Nations Unies pour la coopération numérique(link is external), lancée le 11 juin.

Cette Feuille de route du Secrétaire général répond aux recommandations du Groupe de haut niveau sur la coopération numérique sur des questions clés telles que la connectivité universelle, l'inclusion numérique, les droits humains, l'intelligence artificielle, et la promotion de la confiance et de la sécurité numériques.

En tant que co-championne de la table ronde 3C, la Directrice générale a été invitée à partager sa vision et ses stratégies sur les recommandations incluses dans la feuille de route sur l'intelligence artificielle et la coopération numérique mondiale.

Le dialogue a été ouvert par Fabrizio Hochschild, Sous-Secrétaire général et Conseiller spécial pour les préparatifs du 75e anniversaire des Nations Unies, qui travaille sur la coopération numérique. Parmi les autres orateurs de haut niveau figuraient S.E. M. S. Iswaran, Ministre des communications et de l'information, Singapour ; S.E. M. Ville Skinnari, Ministre de la coopération au développement et du commerce extérieur, Finlande ; S.E. M. Cedric O., Ministre des affaires numériques, France ; et M. Max Tegmark, Président du Future of Life Institute.

Au cours du Dialogue de haut niveau, la Directrice générale a souligné que la coopération internationale est le moyen le plus efficace de lutter contre la pandémie de COVID-19. Elle a souligné que l’intelligence artificielle a été utilisée comme un des moyens de lutter contre la pandémie COVID-19, créant des tensions entre les préoccupations sanitaires et éthiques. Elle a insisté sur la nécessité de rester vigilant alors qu'un nouveau monde prend forme et que « nous ne devons pas perdre en humanisme ce que nous gagnons en confort ou en productivité ».

Cela souligne l'importance d'établir des règles éthiques régissant l'utilisation de l'IA car elle n'est pas une technologie neutre, mais un outil qui peut amplifier et renforcer discrètement les inégalités sociales. C'est pourquoi l'UNESCO, avec le soutien de ses États membres, travaille sur une première recommandation mondiale sur l'éthique de l'IA. Des experts internationaux chargés de rédiger un projet de texte ont tenu leur première réunion en ligne du 20 au 24 avril. Après une consultation mondiale multipartite de mai à juillet, le groupe rédigera un projet de recommandation. La version finale sera présentée pour adoption à la Conférence générale de l'UNESCO en novembre 2021.

En collaboration avec tous les partenaires de l'UNESCO, qui sont de précieux alliés dans ce processus, l'Organisation continuera à consolider les bases d'un multilatéralisme fondé sur des valeurs communes, articulé autour de l'éthique et de l'humanisme.