AccueilLangues, traduction, TICE et enseignement à distance

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Langues, traduction, TICE et enseignement à distance

Languages, translation, ICTE and distance learning

« Al-Kīmiyā », la revue de la faculté de langues et de traduction de l’université Saint-Joseph de Beyrouth (numéro 21)

“Al-Kīmiyā”, the Journal of the Faculty of Languages and Translation at the Saint Joseph University of Beirut (issue21)

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Publié le mardi 06 juillet 2021

Résumé

La thématique choisie pour le numéro 21 d’Al-Kīmiyā, la revue de la faculté de langues et de traduction de l’université Saint-Joseph de Beyrouth est « Langues, traduction, TICE et enseignement à distance ». La pandémie de la covid-19 a bouleversé la vie de tout un chacun au niveau de la planète entière et les répercussions sur le domaine de l’enseignement sont indéniables. En effet, enseignants et apprenants se sont trouvés rapidement contraints de passer à un mode d’enseignement qui était jusque-là réservé à des cas particuliers. L’enseignement à distance (EAD) est devenu donc la norme. Cette propulsion a certainement entraîné un emploi accru des outils numériques auxquels les utilisateurs n’étaient pas toujours bien préparés. Quel que soit le mode choisi par les établissements scolaires et universitaires, synchrone ou asynchrone, une adaptation forcée et urgente était inévitable. Le numéro 21 de notre revue propose de mener cette réflexion qui pourrait traiter des différents défis et aléas qui accompagnent l’enseignement à distance et/ou l’emploi des TICE. 

Annonce

Argumentaire

La pandémie de la Covid-19 a bouleversé la vie de tout un chacun au niveau de la planète entière et les répercussions sur le domaine de l’enseignement sont indéniables. En effet, enseignants et apprenants se sont trouvés rapidement contraints de passer à un mode d’enseignement qui était jusque-là réservé à des cas particuliers. L’enseignement à distance (EAD) est devenu donc la norme. Cette propulsion a certainement entraîné un emploi accru des outils numériques auxquels les utilisateurs n’étaient pas toujours bien préparés. Quel que soit le mode choisi par les établissements scolaires et universitaires, synchrone ou asynchrone, une adaptation forcée et urgente était inévitable.

Nous faisons clairement la distinction entre l’usage des TICE, qui peut se faire en présentiel et/ou à distance, et l’enseignement à distance sous toutes ses formes. En outre, il est certain que l’emploi des TICE n’est pas nouveau dans l’enseignement de la traduction et des langues, mais le passage au distanciel intensifie la réflexion à ce sujet et engage le débat sur les avantages et les inconvénients de maintenir ces modes d’enseignement et de recourir aux outils numériques après la pandémie. Ce débat n’est, lui non plus, pas nouveau dans les deux domaines en question : dès les années 90, la question est posée dans la sphère traductologique (Aubin, 1998) et bien avant dans le domaine des langues, depuis au moins la naissance des méthodes audio-orales et les fameux laboratoires de langues au début du XXème siècle.

Le numéro 21 de notre revue propose de mener cette réflexion qui pourrait traiter des différents défis et aléas qui accompagnent l’enseignement à distance et/ou l’emploi des TICE. Les questions porteront notamment sur la formation des traducteurs et interprètes qui vont eux-mêmes être confrontés, une fois sur le marché, aux outils numériques, et sur l’enseignement des langues vivantes où le marché des formations à distance gagne en ampleur. Diverses problématiques pourront être posées dont la plus importante serait sans doute celle de s’interroger sur les raisons réelles du recours aux technologies : est-ce par souci de qualité ou par volonté de se conformer à une mode qui envahit la sphère du métier d’enseignant ? En d’autres termes, comment valoriser l’usage des technologies présentes d’ailleurs dans notre environnement social, sans tomber dans une sorte de technocentrisme où les TICE résoudraient tous les problèmes et seraient valables pour toutes les situations ? Si de nouvelles orientations académiques[1] s’imposent, il n’en reste pas moins qu’il ne faudrait pas perdre de vue l’essentiel de notre mission d’enseignants et de formateurs qui est de préparer les générations à venir aux changements inéluctables sur le marché de travail. À cet effet, Joseph Aoun propose d’immuniser les apprenants contre les effets des robots (Robot-Proof) et les aider à s’adapter aux transformations des métiers et ce, à travers une formation tout au long de la vie. Il suggère une nouvelle discipline ou un nouveau socle de compétences qu’il baptise « Humanics » dont le contenu aurait pour but de faire acquérir trois compétences ou nouvelles « littératies » (literacies) : une compétence qui consiste à savoir lire et utiliser les produits numériques et informatiques (Data Literacy), une compétence qui vise à comprendre le fonctionnement de ces produits et des machines qui les ont créés (Technological Literacy), et enfin une compétence de dimension humaine où les apprenants développent leurs connaissances en sciences humaines et se rendent compte des spécificités qui les distinguent toujours de la machine (Human Literacy). Cette dernière compétence met en avant le concept de créativité, caractéristique toujours distinctive de l’être humain[2] ainsi que le concept d’interaction qui permet aux êtres humains de se comprendre et de travailler ensemble. Pour sa part, Yves Gambier, dans son intervention au colloque de l’AFFUMT en avril 2021, parle de la nécessité de sortir du dilemme « tout techno ou rien » et de repenser les liens complexes entre technologie, culture et éthique. De plus, la roue pédagogique du Web 2.0 montre, dans sa cinquième version, la multitude d’applications disponibles pour chaque seuil de la taxonomie de Bloom et du modèle SAMR. C’est dire combien le choix entre ces applications est devenu, pour l’enseignant, une question à la fois nécessaire et épineuse.

Les axes de recherche suivants pourront être traités (liste non-exhaustive) :  

  • TICE, EAD et enseignement de qualité
  • TICE et pratiques adaptées à l’enseignement de la traduction et des langues
  • Formation continue des enseignants et maîtrise des TICE
  • TICE, motivation des apprenants, interaction, travail collaboratif et création de la présence à distance
  • TICE, EAD et charge cognitive chez les enseignants et chez les apprenants
  • TICE et inégalité sociale et économique

Modalités de soumission

Les chercheurs désireux de soumettre leur contribution sont priés de l’envoyer à l’adresse suivante : may.haddad@usj.edu.lb,

avant le 15 mars 2022.

Des propositions d’articles traitant de problématiques diverses pour la section Varia et les comptes rendus d’ouvrages seront également reçues.

La rédaction se chargera du stylage des articles. Toutefois, les auteurs sont priés de respecter les consignes formelles suivantes :

  • Police : Times New Roman, Titre : 14 points en gras (en lettres majuscules). Nom de l’auteur : 10 points, nom suivi du titre académique et fonction. Résumé : 10 points. Texte: 12 points avec interligne simple. Notes de bas de page: 10 points. Pour les textes en arabe: Simplified Arabic. Titre : 16 points en gras. Nom de l’auteur: 12 points, nom suivi du titre académique et fonction. Résumé : 12 points. Texte : 14 points avec interligne simple. Notes: 10 points.
  • Les mots-clés (3 à 5) sont séparés par une virgule.
  • Les titres secondaires sont marqués en caractère gras en tête de paragraphe.
  • Les citations courtes (moins de 3 lignes) dans le corps du texte entre guillemets, les citations longues en exergue du texte en 10 points.
  • Les références bibliographiques dans le corps du texte suivent les normes : (Nom de l’auteur, date, page)
  • Les notes de bas de page sont réservées aux commentaires substantiels et informations complémentaires. Elles sont numérotées en continu.
  • La bibliographie placée en fin d’article suit les normes APA, 7ème édition. Les références doivent être romanisées. La revue adopte les règles ALA-LC (American Library Association- Library of Congress): https://www.loc.gov/catdir/cpso/roman.html

Exemple pour les monographies :

Nom de l’auteur, Initiale du prénom. (Année). Titre du livre : sous-titre. Maison d’édition.

Exemples pour les articles :

Nom de l’auteur, Initiale du prénom. (Année). Titre de l’article. Titre de la revue, volume (numéro), page de début-page de la fin.

Exemple pour les articles en ligne :

Nom de l’auteur, Initiale du prénom. (Année). Titre de l’article. Titre de la revue, volume (numéro), page de début-page de la fin. Adresse URL / DOI (le cas échéant)

Présentation de la revue

Al-Kīmiyā est une revue publiée par la Faculté de langues et de traduction (FdLT) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ). 

La revue Al-Kīmiyā, fondée en 2001-2002 sous cette appellation à partir des annales de l’Institut de langues et de traduction (ILT), publie principalement les recherches en traduction, en interprétation et en langues : traductologie, terminologie, histoire de la traduction, communication interculturelle, enseignement de la traduction, enseignement des langues et sciences du langage.

C’est une revue biannuelle plurilingue recevant des articles originaux en français, en arabe, en anglais, en espagnol, en italien et en allemand. Chaque numéro comprend un dossier thématique centré sur un sujet spécifique pouvant être commun aux disciplines propres à la traduction et aux langues, une section Varia et une section de comptes rendus d’ouvrages récents dans les domaines de la revue.

Al-Kīmiyā se veut un espace de réflexion donnant la parole aux chercheurs, enseignants, doctorants et professionnels des métiers de traduction et de langues.

Type de support : papier

ISSN : 2410-3128

En ligne : https://journals.usj.edu.lb/al-kimiya

Comité scientifique

  • Gina Abou Fadel Saad (FdLT- Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)
  • Christian Balliu (ISTI- Coormans - Université Libre de Bruxelles-Belgique)
  • Bert Barry (Saint Louis University- États-Unis)
  • Nicolas Frœliger (Université Paris Diderot-Paris7-France)
  • May Hobeika Haddad (FdLT- Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)
  • Marianne Lederer (ESIT- Université Sorbonne Nouvelle-Paris3-Professeur émérite-France)
  • Hannelore Lee-Jahnke (Ex directrice de l’ETI, FTI- Université de Genève-Suisse)
  • Enrico Monti (Université de Haute Alsace- France)
  • Julio Murillo (Universitat  Autònoma de Barcelona -Espagne)
  • Nadine Riachi Haddad (FdLT- Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban)
  • Stéphanie Schwerter (Université Polytechnique- Hauts-de-France- France)
  • Jean Soubrier (Université Lumière Lyon 2- Professeur émérite-France)

Rédactrice en chef

May Hobeika Haddad

Politique éditoriale

Les appels à contribution pour le dossier thématique sont lancés deux fois par an. Cependant, les contributions traitant de problématiques diverses et originales peuvent être reçues à tout moment de l’année pour une publication éventuelle dans la section Varia.

Al-Kīmiyā n’accepte que les articles originaux en français, en arabe, en anglais, en espagnol, en italien et en allemand, non publiés et non soumis à une autre revue. Le plagiat aboutit à un rejet automatique de l’article.

Toutes les contributions sont soumises à un processus d’évaluation :

  • Les auteurs envoient leur texte par courriel comportant :
  • Le titre de la contribution
  • Deux résumés de l’article : l’un dans la langue de l’article et l’autre en anglais, de 600 à 800 signes chacun.
  • 3 à 5 mots-clés dans les deux langues des résumés
  • Le texte :
    • L’article : 25000 à 35000 signes, espaces compris
    • Les comptes rendus : 7000 à 10000 signes, espaces compris.
  • Une notice biobibliographique de l’auteur (500 à 800 signes)
  • L’article est examiné d’abord par le rédacteur en chef qui le soumet à l’évaluation en double aveugle par deux experts du comité de lecture.
  • Les experts complètent et signent un formulaire donnant leurs avis et recommandations.
  • Les auteurs sont avertis des résultats de l’évaluation dans un délai de 6 semaines et peuvent apporter les modifications demandées dans un délai de 20 à 30 jours.
  • Le manuscrit est réexaminé par le comité de rédaction et éventuellement par un troisième expert.
  • La décision finale prise par le comité de rédaction est transmise à l’auteur.

La liste des membres du comité de lecture formé des évaluateurs est clairement mentionnée à la publication de chaque numéro.

Notes

[1] La Mission de pédagogie universitaire de l’USJ, qui a mené un travail remarquable dans l’accompagnement et la formation des enseignants au cours de la pandémie, a clôturé son programme de formation 2020-2021 par une conférence intitulée « Les nouvelles orientations académiques dans l’enseignement supérieur suite à la pandémie » donnée par le Professeur Joseph Aoun, Président de Northeastern University, Boston le 24 juin 2021.

[2] “Instead of training laborers, a robot-proof education trains creators” (Aoun, 2017).

Références indicatives

Aoun, J. (2017). Robot-Proof: Higher Education in the Age of Artificial Intelligence, MIT Press.

Aubin, M-C. (1998). Internet pour enseigner la traduction ? Dans J. Delisle & H. Lee-Jahnke (dir), Enseignement de la traduction et traduction dans l’enseignement (p. 141-151). Les Presses de l’Université d’Ottawa.

Béliveau, G. (2011). Impacts de l’usage des TICE au collégial : rapport final, PhiloTR. https://philosophie.cegeptr.qc.ca/2011/08/analyse-des-recherches-sur-les-tice/

Bonnéry, S. (2020). L’école et la COVID-19. La Pensée, 402, p. 177-186. https://www.cairn.info/revue-la-pensee-2020-2-page-177.htm

Carrington, A. (s.d.). Designing outcomes. https://designingoutcomes.com/

Croze, E. (2021). Covid-19 et passage éclair au distanciel pour les enseignants de langues vivantes du secondaire : une expérience renvoyant à l’irréductible présence en classe de langue. Distances et médiation des savoirs, 33. https://doi.org/10.4000/dms.6134

Gambier, Y. (2012). Teaching Translation/training Translators. In Y. Gambier & L.V. Doorslaer (Eds), Handbook of Translation Studies (vol. 3, pp. 163-171). John Benjamins Publishing Company.

Jézégou, A. (dir). (2019). Traité de la e-Formation des adultes. De Boeck Sup.

Jiménez-Crespo, M.A. (2017). The Internet in Translation Education: Two Decades Later. In S.   Colina, American Translation and Interpreting Studies Association, & C. Angelelli (Eds), Translation and Interpreting Pedagogy in Dialogue with Other Disciplines. (pp. 31-54). John Benjamins Publishing Company.

Pilot, A. (2020). Book Review of Robot-Proof: Higher Education in the Age of Artificial Intelligence. Journal of the European Honors Council, 4 (1). https://doi.org/10.31378/jehc.131 

Pym, A., Fallada, C., Biau, J.R. & Orenstein, J. (Eds). (2003). Innovation and E-Learning in Translator Training. Reports on Online Symposia. Tarragona: Intercultural Studies Group, Universitat Rovira i Virgili. http://www.intercultural.urv.cat/en/publications/elearning/

Université Saint-Joseph de Beyrouth. (s.d.).  Ressources pédagogiques de la Mission de pédagogie universitaire. https://www.usj.edu.lb/mpu/archive_pub.php?cat=49

Catégories

Lieux

  • Université Saint-Joseph de Beyrouth. Campus des Sciences humaines, rue de Damas
    Beyrouth, Liban

Dates

  • mardi 15 mars 2022

Mots-clés

  • langue, traduction, enseignement à ditance, TICE

Contacts

  • May Hobeika Haddad
    courriel : may [dot] haddad [at] usj [dot] edu [dot] lb

Source de l'information

  • May Hobeika Haddad
    courriel : may [dot] haddad [at] usj [dot] edu [dot] lb

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Langues, traduction, TICE et enseignement à distance », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 06 juillet 2021, https://doi.org/10.58079/16xv

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