AccueilL’entre-deux comme posture professionnelle en éducation et formation

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L’entre-deux comme posture professionnelle en éducation et formation

"Inbetween" as a professional position in education and training

Revue « Phronesis »

Phronesis journal

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Publié le mardi 07 septembre 2021

Résumé

La revue Phronesis lance un appel à texte pour un numéro thématique à paraître en septembre 2022 sur le thème de l'entre-deux comme posture professionnelle en éducation et formation. Nous souhaitons par cet appel débattre du construit d’entre-deux en le définissant comme une posture professionnelle spécifique des professions adressées à autrui, que ce soit dans le champ de l’éducation, de la formation ou du soin.

Annonce

Coordination

Laurence Thouroude, Université de Rouen Normandie, Laboratoire CIRNEF, laurence.thouroude@univ-rouen.fr

Argumentaire scientifique

Cet appel à texte se situe dans la continuité de nos travaux engagés autour des problématiques éducatives en lien avec la problématique des handicaps, des violences et des difficultés scolaires. Nous souhaitons par cet appel débattre du construit d’entre-deux en le définissant comme une posture professionnelle spécifique des professions adressées à autrui, que ce soit dans le champ de l’éducation, de la formation ou du soin.

Le concept d’entre-deux est directement inspiré de la théorie proposée par Daniel Sibony (1991), dans son ouvrage fondateur intitulé : « Entre-deux : l'origine en partage ». Sibony ne traite pas spécifiquement des questions d’éducation ou des problématiques des handicaps, des violences ou des difficultés scolaires. Le construit proposé le conduit à poser plus largement la question de la rencontre avec autrui, dans tout contexte ou toute situation considérée par le sujet comme inconfortable sur le plan identitaire, dans un environnement et dans un moment où il s’agit de « trouver place » : l’entre-deux de l’adolescent, l’entre-deux du chômeur, l’entre-deux des cultures...

Le construit d’entre-deux est mobilisable pour penser l’identité des personnes en situation de handicap, tout autant que pour penser la situation sociale complexe dans laquelle elles se trouvent. L’entre-deux est particulièrement pertinent à convoquer pour analyser et comprendre des rencontres avec l’autre, des rencontres qui ne vont pas nécessairement de soi, lorsqu’elles présentent des obstacles pouvant sembler irrémédiables pour les différents acteurs de la situation et de la rencontre. L’entre-deux de Sibony aide à penser la différence et les écarts entre soi et l’autre, afin d’envisager de les réduire. La finalité de cette posture en émergence est la lutte contre toute forme d’exclusion.

Le construit d’entre-deux sert à désigner à la fois des publics en difficulté au regard des normes. Il permet d’identifier les obstacles et les risques encourus par le sujet au cours des différents passages. Il invite, enfin et surtout, à orienter la rencontre avec le différent (différend) « singulier » vers des points communs qui font liens, en contexte scolaire et ailleurs...

Nous retrouvons ce construit d’entre-deux dans différentes situations éducatives ou formatives. Selon la perspective freudienne, l’entre-deux serait une posture éducative « du juste milieu », visant l’évitement des excès et des dérives et invitant l’éducateur à agir sans rigidité ni laxisme mais avec souplesse. Outre le contexte de la rencontre avec autrui, la convocation du construit d’entre-deux pose la question des limites et du cadre d’une intervention éducative ou socio-éducative en particulier dans sa composante relationnelle en particulier avec des publics de jeunes en difficulté.

Une posture professionnelle, mobilisant ce construit d’entre-deux et cherchant à prévenir d’un glissement de différentes populations vers l’exclusion, requiert une prise en compte des besoins humains et éducatifs de ces publics. Prendre en compte les souffrances sociales et psychiques de ces populations, les accompagner dans leur quête de reconnaissance et d’appartenance à un groupe social constituent des priorités que nul professionnel de la relation ne peut ignorer et qu’il ne peut réduire à de simples pratiques ou techniques d’intervention.

En contexte scolaire, identifier l’entre-deux conduit souvent le professionnel de l’éducation à mettre en scène trois types de relations : la relation élève-savoirs, la relation élève-enseignant, la relation élève-groupe. Dans d’autres contextes institutionnels relevant des domaines de l’éducation, de la formation, du social ou du soin, nous pouvons aisément repérer différentes formes de relations constitutives d’une intervention, quel que soit le contexte de travail dans lequel cette intervention se pense, se réalise et s’évalue : la relation entre le soi professionnel et le soi bénéficiaire (de l’intervention), la relation entre le soi professionnel et l’objet de l’intervention, la relation entre le soi-bénéficiaire (de l’intervention) et l’objet de l’intervention. L’analyse de ces différentes configurations où des entre-deux sont présents révèle les difficultés pour un grand nombre de professionnels d’initier la rencontre avec autrui, lorsque l’altérité se présente comme « radicalement autre ». Dès lors, le professionnel de la relation peine à identifier cet « entre-deux », ce qui fait alors obstacle à sa rencontre et à sa relation avec l’« autre ». L’entre-deux est donc un concept multiforme, dont nous retiendrons ici trois aspects, que nous allons à présent développer : les sujets en situation, les points de rencontre, la posture professionnelle.

L’entre-deux comme situation de liminalité

La première acception du construit d’entre-deux est proche du sens donné par Murphy (1990) lorqu’il définit le concept de liminalité : « Les handicapés à long terme ne sont ni malades ni en bonne santé, ni morts ni pleinement vivants, ni en dehors de la société ni à l’intérieur ». (Murphy, 1990, p. 183). La liminalité, pensée comme un entre-deux, désigne une identité restant sur le seuil, autrement dit une identité toujours en marge. C’est une situation anthropologique et culturelle unique. Sibony souligne que celui qui vit la situation de l’entre-deux est « en quête d’une place ». « Si l’enjeu de " trouver place" est de franchir l’entre-deux, il s’agit de faire se rencontrer les deux parts de soi, comme deux rives, faute de quoi " on n’arrive à rien"… La "place" se révèle être un effet de rencontre, impliquant plusieurs niveaux d’être. » (Sibony, 1991, p. 241). Trouver place constitue donc un important défi pour tout sujet en situation de liminalité. L’entre-deux s’apparente ainsi à une situation problématique voire risquée, susceptible d’être vécue difficilement par des personnes particulièrement vulnérables, et ceci pour des raisons diverses, mais aussi par des personnes sans problématique particulière devant affronter une situation considérée comme difficile à un moment clé de leur vie. Ces situations délicates sont identifiées par Sibony comme des « passages ».

Dès lors, le construit d’entre-deux, défini comme un « passage » peut se décliner pour toute situation constitutive de l’existence humaine, que chacun peut être conduit à rencontrer : le sevrage, l’entrée à l’école maternelle, le passage de l’adolescence, le passage à l’âge adulte. Le construit d’entre-deux peut aussi mettre en évidence toute forme de passages liés à une situation spécifique du sujet, par exemple celle du handicap. Le parcours scolaire des enfants en situation de handicap est jalonné de « passages » vécus le plus souvent comme des obstacles et comme des prises potentielles de risques.  Dans un tel contexte, pour l’enfant ou la famille, affronter les entre-deux constitue alors une épreuve se répétant à chaque passage. Face à cette réalité, la responsabilité des professionnels de la relation à autrui est clairement engagée dans ce processus. Sibony écrit à ce propos : « Il revient souvent aux instances responsables (instituées ou parentales) d’aider à constituer les termes même de l’entre-deux pour en permettre le franchissement ; tout comme il faut des rives au fleuve pour y faire le projet d’un pont. » (Sibony, 1991, p. 241). Les publics de l’entre-deux, placés en situation d’entre-deux, requièrent, chez les professionnels de la relation à autrui l’émergence et la mobilisation d’une posture professionnelle spécifique en mesure d’accompagner les publics dans leur gestion de ces entre-deux, notamment en les aidant à identifier des points communs qui font liens.

L’entre-deux comme espace d’articulation de l’identique et du différent

La seconde acception du construit d’entre-deux exprime des enjeux de rencontre, avec tout ce que cela implique en termes de regards différents et hétérogènes : le regard de l’autre porté sur soi, son propre regard sur l’autre… Ces regards sont tour à tour à l’œuvre pour empêcher la rencontre ou au contraire pour la favoriser. Lorsque le sujet se vit comme un « exclu potentiel » (Ebersold, 1994), le regard de l’autre est d’autant plus important pour la construction de son identité. Selon que le regard stigmatise, exclut, ou au contraire accueille avec bienveillance la différence, le processus de construction identitaire sera radicalement différent, ainsi que le rapport à l’autre et aux autres.

C’est pourquoi il importe d’aider les différents acteurs d’une situation caractéristique d’une relation à autrui, d’identifier ces entre-deux dans la relation. L’entre-deux sert alors à désigner les points communs sur lesquels s’appuyer pour initier « la rencontre », au sens plein du terme. Reboul (1991) définit la rencontre comme une « valeur » en soi, « car par elle, dit-il, on accède à l’universel. » (Reboul,1991, p. 11).  Dans cette perspective, l’entre-deux serait un lieu d’articulation de la différence et de la ressemblance, autrement dit, un espace de rencontres et de liens. Sibony nourrit cette approche de l’entre-deux : « La différence apparaît comme un entre-deux trop mince, elle coupe là où c’est la coupure même qui ouvre l’espace d’un nouveau lien » (1991, p. 11)…. C’est l’espace d’entre-deux qui s’impose comme lieu d’accueil des différences qui se rejouent. » (Sibony, 1991, p. 13).

L’entre-deux défini par Sibony est donc non seulement un lieu de rencontre et de partage mais aussi un espace de créativité. « Le partage suppose que soit reconnu un fond commun (dit « origine »), à partir d’où ça diverge, ça bifurque, ça rayonne en tout sens, ça se différencie, ça se départage, non pas tant le long d’une ligne, ligne de partage, que dans l’espacement dynamique d’un entre-deux en mutation. » (Sibony,1991, p. 343). Dès lors, pour le professionnel de la relation à autrui, identifier l’entre-deux, c’est préalablement repérer des points communs permettant d’amorcer la rencontre et ainsi créer des liens avec les sujets accompagnés.

L’entre-deux comme posture professionnelle

La troisième acception du construit d’entre-deux nous conduit à poser la question de la posture du professionnel conduit à travailler avec des « publics de l’entre-deux », que nous considérons comme étant en situation de liminalité et comme rencontrant des passages existentiels délicats voire difficiles et comme devant être accompagnés. Dans cette perspective, l’entre-deux ne se résume plus à des relations entre personnes ou entre situations. L’entre-deux s’exprime en termes de posture. Nous définissons la posture comme « une orientation constante du penser » (Thouroude, 2016, p. 75).

Nous privilégions le concept de posture à celui de dispositif. En effet, la posture est toute entière tournée vers le sujet, alors qu’il n’est pas rare que le sujet disparaisse derrière les dispositifs. Nous soulignons le fait que les dispositifs ne sont efficaces que si les sujets se les approprient. Pour Paul (2012, p. 15), « la posture désigne une manière d’être en relation à autrui dans un espace et à un moment donné. C’est une attitude « de corps et d’esprit ». Nous retrouvons cette idée chez Anzieu (2007, p. 254) : « Le penser est une activité psychique ascendante, sinon transcendante, qui décolle les pensées de leurs bases corporelles vers les sommets supposés de la sublimation ». À l’instar d’Anzieu, nous préférons dire « le penser » plutôt que « la pensée » : « Le penser est une partie active du moi, tantôt consciente, tantôt préconsciente. […] Je préfère l’infinitif « le penser », plus abstrait, au substantif « la pensée » dont la connotation reste plus concrète » (Anzieu, 2007, p. 248). Une posture se donne donc à voir dans les attitudes. C’est une manière d’être avec autrui. Une posture est orientée de façon constante par des éléments conscients et d’autres éléments préconscients qui caractérisent le penser. L’entre-deux serait ainsi une posture axée sur des points communs et non sur des différences, et visant à privilégier la rencontre avec autrui. Nous soutenons l’hypothèse que les professionnels qui parviennent à créer du lien sont ceux qui sont en mesure de porter un regard sur ce qui les rapproche de leur public plutôt que sur ce qui les éloigne et les différencie de leur public. C’est ce que nous désignons sous le construit de « posture de l’entre-deux ». 

Il faut souligner que la posture de l’entre-deux ne va pas de soi, même pour les professionnels habitués à la rencontre avec des publics en difficulté et/ou des populations difficiles. Elle suppose un travail sur soi et demande une vigilance constante tant sur le plan des conceptions que de la pratique. Dans la rencontre avec l’autre en situation de handicap, ce sont les différences qui surgissent en premier lieu, plutôt que les points communs. Et comme le souligne Korff-Sausse (2007, p. 22), « Accepter l’autre dans sa différence est une chose ; mais accepter l’autre dans sa ressemblance en est une autre, beaucoup plus ardue, car plus menaçante ». C’est ainsi que certaines rencontres professionnelles sont susceptibles de créer des malentendus, des incompréhensions et, in fine, différentes formes d’exclusion. À titre d’exemple, la rencontre parents-enseignants est souvent marquée par des rivalités potentielles et des enjeux narcissiques, a fortiori lorsque les enfants sont éloignés ou en marge des normes et des attentes du milieu scolaire. (Thouroude, 2017, 2018). L’absence d’entre-deux s’illustre également dans le champ du médico-social (Thouroude & Guirimand, 2018). C’est pourquoi l’entre-deux, pensé comme posture, suppose un travail sur soi privilégiant notamment le droit à la ressemblance, qui engage le professionnel en tant que sujet, plutôt que sur le droit à la différence, droit qui tend souvent à dégager le professionnel de toute forme de responsabilité à l’égard de l’autre et le conduit souvent à surseoir à la rencontre.

Or, selon nous, l’entre-deux est un espace ouvert sur la rencontre. Mais cet entre-deux se veut non intrusif. L’entre-deux comme posture est proche du lien d’accompagnement tel que l’entend Fustier (2000), lorsqu’il conseille aux professionnels de « laisser cheminer le lien », « ne pas donner de réponse qui étoufferait la question. » (Fustier, 2000, p. 119). Il s’agit de laisser au sujet aidé et accompagné le choix de la place qu’il souhaite occuper, ou qu’il peut occuper à un moment donné dans la relation d’accompagnement.

Axes

Les contributions au numéro thématique devront s’appuyer sur les trois aspects de l’entre-deux développés précédemment :

  1. Les publics et/ou les situations de l’entre-deux ;
  2. L’articulation entre le même/l’autre, comme espace ouvert sur la rencontre avec autrui;
  3. La posture professionnelle de l’entre-deux axée sur les points communs qui font liens.

Ce numéro thématique aura pour objectifs de :

  • Montrer comment se décline la posture de l’entre-deux sous différentes perspectives et dans différents contextes professionnels en lien avec les métiers de la relation à autrui ;
  • Débattre des raisons permettant d’affirmer que cette posture est productrice de rencontres et de liens ;
  • Esquisser les fondements d’une pratique de la relation à autrui basée sur l’accompagnement des entre-deux et sur une lecture de l’altérité.

L’appel à textes est ouvert à tous les contextes d’éducation, de formation, du social et du soin, ainsi qu’à tous les chercheurs ayant pour objets de recherche les contextes, les environnements, les situations et les professions de la relation à autrui.

Calendrier et modalités de contribution

  1. Appel à texte et diffusion dans les réseaux : 1er septembre 2021
  2. Transmission d’une proposition d’article sous la forme d’un résumé (1 page max) par l’auteur au coordonnateur du numéro laurence.thouroude@univ-rouen.fr 

au plus tard pour le 15 novembre 2021.

  1. Transmission par le coordonnateur à l’auteur de la réponse à la proposition d’article : 30 novembre 2021
  2. Transmission du texte par l’auteur au coordonnateur du numéro au plus tard pour le : 25 février 2022
  3. Transmission des textes aux évaluateurs par l’équipe éditoriale de la revue Phronesis au plus tard pour le : 25 février 2022
  4. Retours des évaluations transmises au coordonnateur du numéro avec en copie le directeur de la revue au plus tard pour le : 20 avril 2022
  5. Transmission par le directeur de la revue de la grille de synthèse des évaluations aux auteurs au plus tard pour le : 25 avril 2022
  6. Transmission des textes révisés au coordonnateur du numéro avec en copie le directeur de la revue au plus tard pour le : 1er juillet 2022
  7. Publication envisagée au plus tard le : 30 septembre 2022

Comité scientifique

Comité scientifique actualisé janvier 2021

  • Alhadeff-Jones, Michel, Columbia University, New York, États-Unis et Université de Fribourg, Fribourg, Suisse
  • Aussel, Lucie, Université de Toulouse Jean Jaurès, Toulouse, France
  • Bank, Volker, Technische Universität, Chemnitz, Chemnitz, Allemagne
  • Barbier, Jean-Marie, Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris, France
  • Balslev, Kristine, Université de Genève, Genève, Suisse
  • Bélair, Louise, Université du Québec à Trois-Rivières, Trois-Rivières, Canada
  • Berger, Guy, Université Paris 8, Saint-Denis, Saint-Denis, France
  • Bergier, Bertrand, Université catholique de l’Ouest, Angers, France
  • Biasin, Chiara, Université de Padoue, Padoue, Italie
  • Boucenna, Sephora, Université de Namur, Namur, Belgique
  • Boudjaoui, Mehdi, Université de Lille, France
  • Bourassa, Bruno, Université Laval, Québec, Canada
  • Bourgeois, Étienne, Université de Genève, Genève, Suisse
  • Boutet, Marc, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
  • Champy, Florent, CNRS, Maison de la recherche, Toulouse, Toulouse, France
  • Chauvigné, Céline, Institut supérieur du professorat et de l’éducation de l’Académie de Nantes, Université de Nantes, Nantes, France
  • Chopin, Marie-Pierre, Université de Bordeaux, Bordeaux, France
  • Clénet, Jean, Université de Lille, Lille, France
  • Colognesi, Stéphane, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Belgique
  • Costa e Silva, Ana Maria, Université de Minho, Braga, Portugal
  • Couturier, Yves, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
  • Demazière, Didier, Sciences-Po Paris, Paris, France
  • Denami, Maria, Université de Haute-Alsace, Mulhouse, France
  • Desbiens, Jean-François, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
  • Deschênes, Émilie, Université du Québec en Abitibi-Temiscamingue (UQAT), Rouyn-Noranda, Canada
  • Derobertmasure, Antoine, Université de Mons, Mons, Belgique
  • Dubois, Arnaud, Université de Rouen Normandie, Mont-Saint-Aignan, France
  • Étienne, Richard, Université Paul-Valéry, Montpellier 3, Montpellier, France
  • Faulx, Daniel, Université de Liège, Liège, Belgique
  • Filliettaz, Laurent, Université de Genève, Genève, Suisse
  • Fornasari, Alberto, Université de Bari, Bari, Italie
  • Fourdrignier, Marc, Université de Reims-Champagne-Ardennes, Reims, France
  • Garcia-Marirrodriga, Roberto, Université internationale de La Rioja, Madrid, Espagne
  • Gremion, Christophe, Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Lausanne-Renens, Suisse
  • González Garcia, Jordi, Université de Vic, Université centrale de Catalogne, Vic, Espagne
  • Groux, Dominique, Université Antille-Guyanne, Schoelcher, Martinique, France
  • Hafez, Stephane, Université libanaise, Beyrouth, Liban
  • Hébrard, Pierre, Université Paul-Valéry, Montpellier 3, Montpellier, France
  • Helmchen, Jürgen, Université de Münster, Münster, Allemagne
  • Houssaye, Jean, Université de Rouen-Normandie, Mont-Saint-Aignan, France
  • Jaeger, Marcel, Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris, France
  • Jézégou, Annie, Université de Lille, Lille, France
  • Jorro, Anne, Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris, France
  • Kaddouri, Mokhtar, Université de Lille, Lille, France
  • Kalubi, Jean-Claude, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
  • Komis, Vassilis, Université de Patras, Patras, Grèce
  • Lapostolle, Guy, Université de Lorraine, Nancy, France
  • Lejeune, Michel, École de technologie supérieure de Montréal, Université du Québec, Montréal, Canada
  • Lescouarch, Laurent, Université de Caen Normandie, Caen, France
  • Loizon, Anaïs, Agrosup-Eduter, Dijon, Dijon, France
  • Mabilon-Bonfils, Béatrice, CY Paris Université, Cergy-Pontoise, France
  • Marcel, Jean-François, Université de Toulouse Jean Jaurès, Toulouse, France
  • Martineau, Stéphane, Université du Québec à Trois- Rivières, Trois-Rivières, Canada
  • Marquet, Pascal, Université de Strasbourg, Strasbourg, France
  • Marynowicz-Hetca, Ewa, Université de Łódź, Łódź, Pologne
  • Maubant, Philippe, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
  • Mayen, Patrick, Agrosup-Eduter, Dijon, France
  • Mohib, Najoua, Université de Strasbourg, Strasbourg, France
  • Moldoveanu, Mirela, Université d’Ottawa, Ottawa, Canada
  • Morrissette, Joëlle, Université de Montréal, Montréal, Canada
  • Numa-Bocage, Line, Université de Cergy-Pontoise, Cergy-Pontoise, France
  • Oget, David, Institut national des sciences appliquées (INSA), Université de Strasbourg, Strasbourg, France
  • Paillé, Pierre, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Canada
  • Pagoni, Maria, Université de Lille, Lille, France
  • Perez-Roux, Thérèse, Université Paul-Valéry Montpellier 3 , Montpellier, France
  • Poizat, Denis, Université de Lyon 2, Lyon, France
  • Poudelko, Béatrice, TELUQ, Université du Québec, Montréal, Canada
  • Puig Calvo, Pere, Fondation ONDJYLA, Genève, Genève, Suisse
  • Raveleau, Benoît, Université Catholique de l’Ouest, Angers, France
  • Remoussenard, Patricia, Université de Lille, Lille, France
  • Roquet, Pascal, Conservatoire national des Arts et Métiers, Paris, France
  • Sonntag, Michel, Institut national des sciences appliquées, Université de Strasbourg, Strasbourg, France
  • Stamelos, Georgios, Université de Patras, Patras, Grèce.
  • Thievenaz, Joris, Université Paris-Est Créteil, Créteil, France
  • Veillard, Laurent, Agrosup, Dijon, France
  • Veyrac, Hélène, École nationale supérieure de formation de l’enseignement agricole (ENSFEA), Toulouse-Auzeville, Toulouse, France
  • Vinatier, Isabelle, Université de Nantes, Nantes, France
  • Wentzel, Bernard, Université Laval, Québec, Québec, Canada
  • Wittorski, Richard, Université de Rouen Normandie, Mont-Saint-Aignan, France
  • Younès, Nathalie, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’Académie de Clermont-Ferrand, Université Clermont Auvergne, Chamalières, Chamalières, France
  • Zouari, Yassine, Université de Tunis, Tunis, Tunisie

Bibliographie indicative

Anzieu, D. (2007). Psychanalyse des limites. Paris, Dunod.

Ebersold, S. (1994). L'intégration et l'insertion face à l'exclusion. Les cahiers du CTNERHI 64, 29-38.

Fustier, P. (2000). Le lien d’accompagnement. Entre don et contrat social. Paris, Dunod.

Korff-Sausse, S. (2007). La peur de la différence. Dans P. Ben Soussa. Naître différent (pp. 9-31). Toulouse : Érès.

Murphy, R. (1990). Vivre à corps perdu. Paris, Plon.

Paul, M. (2012). L’accompagnement comme posture professionnelle spécifique. L’exemple de l’éducation thérapeutique du patient. Recherche en soins infirmiers 2012/3 no 110, p. 13-20.

Reboul, O. (1991). Nos valeurs sont-elles universelles ? Revue française de pédagogie n° 97, 5-11.

Sibony, D. (1991).  Entre-deux : l'origine en partage. Paris, Éditions du Seuil.

Thouroude, L. (2016). L’entre-deux familial et scolaire. Dans D. Bedoin, M. Janner-Raimondi (Dir.). Petite enfance et handicap, (pp. 73-98). Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble.

Thouroude, L. (2017). Les conditions du lien d’identification mère-enseignante dans les situations de handicap de l’enfant. Carrefours de l’éducation n° 43, 24-39.

Thouroude, L. (2018). La participation parentale à l’école maternelle à l’épreuve du handicap. I.N.S.H.E.A. La Nouvelle Revue Éducation et Société Inclusives, n°83-84, p. 71-83.

Thouroude, L. ; Guirimand, N.  (2018). La posture de l’entre-deux des professionnels du secteur médico-social dans la rencontre avec les parents. Dans N. Guirimand, P. Mazereau et A. Leplège. (Dir.). Les nouveaux enjeux du secteur social et médico- social. Décloisonner & coordonner les parcours de vie et de soin, (pp. 141-151). Nîmes : Champ social éditions.

Catégories


Dates

  • lundi 15 novembre 2021

Mots-clés

  • posture professionnelle, éducation, formation

Contacts

  • Laurence Thouroude
    courriel : laurence [dot] thouroude [at] univ-rouen [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Laurence Thouroude
    courriel : laurence [dot] thouroude [at] univ-rouen [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’entre-deux comme posture professionnelle en éducation et formation », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 07 septembre 2021, https://doi.org/10.58079/1749

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