Meurtre de Marylène Lévesque - Les travailleuses du sexe auraient voulu qu’on parle de leur sécurité

12 nov 2021

Meurtre de Marylène Lévesque - Les travailleuses du sexe auraient voulu qu’on parle de leur sécurité

Marylène Lévesque a été poignardée 57 fois par Eustachio Gallese dans une chambre d’hôtel de Sainte-Foy, où elle s’était rendue pour lui offrir des services sexuels.

Gallese était en semi-liberté après avoir purgé une peine de prison à vie sans possibilité de libération avant 15 ans pour le meurtre de sa conjointe, en 2004. Il avait rencontré Marylène Lévesque dans un salon de massage érotique en 2019 et avait développé une obsession pour elle.

Selon la coroner Gamache, le meurtre aurait pu être évité si Eustachio Gallese avait porté un bracelet électronique avec géolocalisation.

Elle recommande le port d’un tel bracelet pour tout délinquant mis en liberté après avoir purgé une peine pour un homicide dans un contexte de violence conjugale.

Pour la légalisation du travail du sexe

« Cette recommandation a du sens dans les cas de violence conjugale, mais ici, ce n’est pas ça : Marylène Lévesque a été ciblée en tant que travailleuse du sexe dans le contexte de son travail », dénonce Sandra Wesley, directrice générale de l’organisme Stella, qui défend les droits de ces travailleuses.

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