Les femmes qui ont des identités croisées sont sous-représentées dans les postes de leadership au Canada

22 fév 2022

Les femmes qui ont des identités croisées sont sous-représentées dans les postes de leadership au Canada

TORONTO, 16 févr. 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- Selon le deuxième Rapport annuel sur le rendement en matière de diversité des genres et de leadership : le rapport zéro du Projet Prospérité, peu de progrès ont été réalisés pour faire avancer la diversité des genres et raciale au sein des équipes de direction des plus grandes sociétés canadiennes, à l’heure où les gouvernements, les organismes de réglementation et les investisseurs se penchent davantage sur les questions ESG et placent l’équité, la diversité et l’inclusion en « tête » de leurs priorités.

Nous constatons que les femmes qui ont des identités croisées sont sous-représentées. Dans l’ensemble, seulement 6,2 % des femmes siégeant à un conseil d’administration, occupant un poste de cadre dirigeant ou de cadre supérieur ou figurant dans les listes de candidats à des postes de cadre sont des femmes racisées et moins de 1 % des femmes cadres ou qui sont candidates à de tels postes s’identifient respectivement comme des personnes noires, autochtones, vivant avec un handicap ou membres de la communauté LGBTQ2S+. Même s’il est vrai que, dans la plupart des entreprises, il y a des femmes s’identifiant comme des personnes racisées parmi les cadres supérieurs ou qui sont candidates à de tels postes, les femmes autochtones, noires ou membres de la communauté LGBTQ2S+ ne sont pas représentées aux quatre échelons de leadership dans la majorité des sociétés. Selon les résultats du recensement de 2016, des tranches de 22 %, 18,5 %, 5 %, 4 % et 3,5 % de la population canadienne s’identifient respectivement comme des personnes vivant avec un ou plusieurs handicaps, racisées, autochtones, membres de la communauté LGBTQ2S+ ou noires.

Le Rapport annuel sur le rendement du Projet Prospérité est le seul tableau de bord au Canada qui mesure, à l’aide de données intersectionnelles, les progrès des femmes cadres au sein des plus grandes entreprises (selon leur chiffre d’affaires), dont des sociétés à capital ouvert et à capital fermé, des sociétés d’État et d’autres organisations. Notre Rapport annuel sur le rendement dresse un portrait complet et clair de plus des 21 000 dirigeantes représentées aux quatre échelons de leadership (administratrice de sociétés, cadre dirigeante, cadre supérieure et candidate à des postes de cadre supérieur) qui s’identifient comme des personnes blanches, racisées, autochtones, noires, vivant avec un handicap ou membres de la communauté LGBTQ2S+.

« Il n’existe aucune autre étude qui s’attaque au cœur de la question en illustrant la situation des femmes cadres au Canada aujourd’hui. Bien que nous assistions à des progrès dans certains secteurs, comme dans les sociétés d’État, les filiales canadiennes et les coopératives, l’étude démontre que les possibilités d’amorcer des changements en profondeur demeurent importantes, déclare Pamela Jeffery, fondatrice du Projet Prospérité, organisme de bienfaisance créé au début de la pandémie pour établir un lien explicite entre les femmes et la prospérité en vue de souligner l’importance économique de l’égalité des sexes. Nous félicitons les chefs de la direction participants et leurs organisations pour leur leadership, leur engagement en vue d’assurer la transparence et l’établissement d’une base de référence en vue de mesurer les progrès. Les objectifs mesurés sont respectés. »

Les résultats sont plus positifs pour les femmes cadres supérieures ou qui sont candidates à de tels postes dans les entreprises sondées. Si les femmes comptent pour environ un tiers (34,2 %) des administrateurs de sociétés et un peu moins du tiers (29,2 %) des cadres dirigeantes, elles représentent 41,9 % des cadres supérieurs et un peu plus de la moitié (54,8 %) des candidats aux postes de cadre supérieur. Le contraste est marqué par rapport aux sociétés inscrites à la cote de la Bourse de Toronto qui présentaient des données sur la diversité au 31 juillet 2021, au sein desquelles seulement 23,4 % des postes d’administrateurs de sociétés et 18,2 % de cadres dirigeants sont occupés par des femmes.

Le Projet Prospérité a invité les chefs de la direction des 500 plus grandes sociétés canadiennes (évaluées selon leur chiffre d’affaires), notamment des sociétés à capital ouvert, des sociétés à capital fermé, des sociétés d’État, des coopératives et des filiales canadiennes de sociétés appartenant à des intérêts étrangers à jouer un rôle de chef de file en acceptant que leurs organisations participent à cette recherche révolutionnaire. Le sondage, offert en versions française et anglaise, a été mené en novembre auprès de 82 organisations issues des secteurs des banques et des assurances, du commerce de détail, des mines, du pétrole et du gaz, de la fabrication, des transports, de la construction, des services publics, de l’immobilier, des télécommunications et des arts. Si le nombre d’entreprises qui ont répondu au sondage sur une base volontaire pour mieux dépeindre la situation des dirigeantes au Canada a presque doublé cette année par rapport à l’an passé, nous espérons que les sociétés seront encore plus nombreuses à se mobiliser pour participer au Rapport annuel sur le rendement 2023.

Le Rapport annuel sur le rendement 2022 présente un résumé de la table ronde d’experts du Projet Prospérité, qui a réuni un groupe diversifié de dirigeants dont les organisations sont au nombre de ses partenaires fondateurs. Vanessa Lewerentz, cheffe de l’inclusion à BMO Groupe financier, Mary Sullivan, cheffe de la gestion des talents d’Investissements RPC, Paul Brink, président et chef de la direction de Franco-Nevada, Silvia Gonzalez-Zamora, associée et leader nationale, Équité, inclusion et diversité de KPMG au Canada, Jos Schmitt, co-fondateur et chef de la direction du groupe d’entreprises NEO, Gopal Bansal, vice-président de Diversité et Inclusion à la RBC, et Lara Zink, présidente et cheffe de la direction de Women in Capital Markets, donnent un aperçu des pratiques exemplaires liées à l’utilisation des données à caractère personnel pour atteindre les objectifs en matière de diversité des genres et non liée au genre. 

À propos de « Le Projet Prospérité »

Dirigé par des bénévoles, Le Projet Prospérité a été conçu par un groupe diversifié de 62 dirigeantes de partout au Canada au début de la pandémie de COVID-19. En tant que participantes actives aux initiatives fondamentales du Projet Prospérité, nos dirigeantes bénévoles visionnaires sont déterminées à provoquer des changements positifs et à améliorer la situation des femmes. Parmi ces initiatives, notons une campagne de sensibilisation, calquée sur la célèbre campagne « Rosie la riveteuse » de la Seconde Guerre mondiale, pour promouvoir la participation et l’avancement des femmes sur le marché du travail et un programme de jumelage qui associe des organismes de bienfaisance enregistrés à une expertise commerciale afin de renforcer les compétences et l’expertise internes de ces organismes.

L’organisation a été fondée et est dirigée par Pamela Jeffery, fondatrice du Women’s Executive Network et du Conseil canadien pour la diversité administrative.

Les organisations partenaires et commanditaires du Rapport annuel sur le rendement 2022 sont les suivantes : KPMG au Canada (commanditaire présentateur), WCM (partenaire de collaboration), BMO Groupe financier (partenaire co-présentateur), Placements AGF Inc., Investissements RPC, Franco-Nevada, NEO, RBC et TELUS).

Consultez le site de « Le Projet Prospérité » : www.canadianprosperityproject.ca.

Relations avec les médias :

Lindsay Ranson
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