Le gouvernement du Canada annonce des mesures de soutien pour aider les nouveaux arrivants qualifiés à entrer sur le marché du travail

10 mar 2022

Le gouvernement du Canada annonce des mesures de soutien pour aider les nouveaux arrivants qualifiés à entrer sur le marché du travail

La pandémie a eu d’importantes répercussions sur le marché du travail, causant des pénuries de main‑d’œuvre au sein de nombreuses industries. Devant l’évolution de la disponibilité de la main‑d’œuvre, le gouvernement du Canada investit dans des projets qui répondront aux besoins des travailleurs et des employeurs en matière de compétences et d’emploi, en accordant la priorité aux travailleurs sous‑représentés, pour constituer une main‑d’œuvre diversifiée et inclusive.

Aujourd’hui, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough, a annoncé que onze projets seront financés dans le cadre du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers. Cet investissement améliorera la reconnaissance des titres de compétences étrangers et aidera les nouveaux arrivants à acquérir de l’expérience de travail au Canada dans leur profession ou leur domaine d’études. La ministre Qualtrough en a fait l’annonce lors d’un événement organisé par l’une des organisations qui recevra du financement, la Multi-lingual Orientation Service Association for Immigrant Communities (MOSAIC), à Vancouver, en Colombie‑Britannique.

La MOSAIC recevra du financement pour son projet pilote Canadian Work Experience Internship. Grâce à cet investissement, la MOSAIC aidera les professionnels qui viennent d’arriver au Canada et qui ont fait leurs études et acquis leur expérience à l’étranger à obtenir l’expérience de travail dont ils ont besoin pour accéder au marché du travail. Le financement accordé permettra également d’augmenter le nombre de professionnels nouvellement arrivés au Canada qui utilisent leur expérience et leur formation acquises à l’étranger pour combler les pénuries de main‑d’œuvre, et de créer des stages qui renforceront les connaissances et les compétences recherchées par les employeurs.

Le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers verse des fonds aux provinces, aux territoires et aux organismes de réglementation afin d’améliorer les processus de reconnaissance en réduisant le nombre d’étapes à suivre. Le Programme finance aussi des organismes qui offrent des prêts et du soutien aux nouveaux arrivants qualifiés afin de les aider à assumer le coût des processus et à les comprendre, et il offre également des mesures de soutien à l’emploi.

Citations

« Le travail accompli par des organismes comme la MOSAIC a non seulement une incidence incroyable sur les personnes en leur permettant ensuite d’atteindre leurs objectifs professionnels, mais donne aussi un sérieux coup de main à notre population active, qui a besoin d’un plus grand nombre de travailleurs qualifiés. Par l’entremise du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, nous sommes heureux de financer des partenaires partout au pays qui aident les nouveaux arrivants à s’y retrouver dans nos systèmes de titres de compétences et qui aident le Canada à créer la main-d’œuvre solide et qualifiée dont nous avons besoin. »

La ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough

« Attirer des travailleurs qualifiés et les maintenir en poste grâce à l’immigration est essentiel pour favoriser notre relance économique et pour aider les entreprises à réussir. En améliorant notre Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, nous permettons aux nouveaux arrivants qualifiés d’acquérir une expérience de travail pratique et de faire des stages tout en s’intégrant à notre société. Il est primordial que nous accélérions le processus pour les travailleurs qualifiés afin de combler la pénurie de main-d’œuvre et de bâtir un avenir prospère. »

Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser

« La MOSAIC est ravie de recevoir ce financement, qui permettra à notre organisme de s’attaquer aux principaux obstacles empêchant les professionnels nouvellement arrivés au pays d’accéder à des emplois à la hauteur de leurs compétences, et de mettre à profit la manne d’expertise et d’expérience qu’apportent les nouveaux arrivants au Canada. »

Olga Stachova, directrice générale, MOSAIC

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada a annoncé pour la première fois dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 qu’il investirait 26,5 millions de dollars sur trois ans dans onze projets dans le cadre du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers. Ce financement vise à accroître les mesures de soutien existantes, en mettant l’accent sur les secteurs à forte demande (santé, technologie de l’information, métiers spécialisés). Jusqu’à 7 000 nouveaux arrivants qualifiés devraient en bénéficier.
  • Dans le cadre de cet investissement, la MOSAIC recevra plus de 1,3 million de dollars pour son projet pilote Canadian Work Experience Internship.
  • La moitié des nouveaux arrivants au Canada détiennent au moins un baccalauréat. En dépit de leurs études et de leurs diplômes, ils sont confrontés à un taux de chômage plus élevé que les gens nés au Canada et sont moins enclins à travailler dans les professions réglementées dans lesquelles ils ont étudié.
  • Puisque l’immigration devrait atteindre des niveaux records (431 645 personnes en 2022), il est plus important que jamais de renforcer les mesures de soutien pour les nouveaux arrivants qualifiés afin qu’ils puissent utiliser pleinement leurs compétences, leur expérience et leur talent.
  • Selon l’Enquête sur la population active, en 2021, les immigrants récents (âgés de 25 à 54 ans) avaient un taux d’emploi plus faible (75,7 %) que les non‑immigrants (83,9 %).
  • Les nouvelles arrivantes appartenant à une minorité visible courent davantage le risque d’être sans emploi. Selon le Recensement de 2016, le taux de chômage de celles‑ci (8,6 %) est plus élevé que celui des hommes appartenant à une minorité visible (6,7 %) et des hommes immigrants n’appartenant pas à une minorité visible (5,5 %).