Violence conjugale et COVID-19 : un ménage explosif
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Parmi les nombreuses répercussions négatives de la pandémie de COVID-19, la hausse de la violence conjugale se démarque tristement. Une recherche menée par trois stagiaires en médecine de l’Université de Sherbrooke, sous la supervision de la Dre Mélissa Généreux, démontre que la violence conjugale a augmenté selon la trajectoire de la pandémie au Québec.
Au Québec, en octobre 2021, un peu plus d’une femme en couple sur six (17,6 %) présentaient un indice de violence conjugale, soit un chiffre semblable aux Estriennes (15,1 %). La région de Montréal serait la plus touchée dans la province avec 22,5 % des femmes en couple présentant un indice de violence conjugale.
Les comportements violents envers les femmes, plus particulièrement la prise de contrôle et la violence physique, auraient atteint un sommet en février et octobre 2021, alors qu’ils étaient à leur plus bas en juin 2021. Ces changements semblent liés au déconfinement de la période estivale ainsi qu’à la hausse des cas et du resserrement des mesures sanitaires à l’hiver 2020-2021 (2e vague) et à l’automne 2021 (4e vague).
Les données démontrent que la détérioration de la relation conjugale est fortement associée à la présence d’un indice de violence conjugale chez les femmes, ce qui suggère que la pandémie a contribué à l’augmentation de la violence dans les ménages québécois.
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