Francisation - La FAE déplore un manque flagrant de coordination en francisation

26 avr 2022

Francisation - La FAE déplore un manque flagrant de coordination en francisation

La francisation revêt une telle importance dans la réforme des lois linguistiques en cours que l’on pourrait croire que la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) appuierait sans réserve l’objectif de création de l’agence Francisation Québec. C’est loin d’être le cas.

« On était très enthousiastes à la présentation du projet de loi 96, mais on l’est moins à la lecture », dit Alain Marois, vice-président à la vie politique. « Ce qui nous dérange, c’est que le gouvernement a l’air de dire que l’apprentissage “sous régime pédagogique” ne sera pas dans le mandat de Francisation Québec. »

En 2017, explique-t-il, la vérificatrice générale avait sévèrement blâmé le gouvernement pour le manque de coordination en francisation. Cet effort est réparti entre le réseau scolaire, les classes d’intégration du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), les comités de francisation des entreprises, les organismes communautaires et les établissements postsecondaires. « Tel que c’est écrit, Francisation Québec coordonnerait tout sauf le réseau éducatif. On est très sceptiques, pour ne pas dire inquiets. »

La FAE est bien placée pour parler des problèmes de la francisation. Ses 50 000 membres, principalement situés dans la région montréalaise, la Montérégie, Laval, l’Outaouais et Québec, sont aux premières loges de l’accueil des familles immigrantes.

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