Le ministre du Travail, Seamus O’Regan, a annoncé au congrès d’Unifor que la totalité des provinces et territoires appuient désormais une résolution de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le harcèlement en milieu de travail. C’est là une étape nécessaire pour que le gouvernement fédéral adopte la résolution.

« Nous avons travaillé afin d’obtenir le soutien de la totalité des provinces et territoires pour sa ratification. C’est maintenant chose faite, et je vais travailler avec la ministre des Affaires étrangères pour passer à l’étape suivante », a déclaré Seamus O’Regan jeudi matin.

La résolution C-190 de l’Organisation internationale du travail est le premier accord international à reconnaître les droits des travailleuses et travailleurs à un lieu de travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de harcèlement sexuel.

Une fois cette résolution ratifiée, les gouvernements répondent de la prévention et de la lutte contre toutes les formes de violence et de harcèlement, y compris la violence et le harcèlement fondés sur le genre, et elle donne aux syndicats les outils dont ils ont besoin pour rendre le travail plus sécuritaire pour toutes et pour tous.

« Nous apprécions vraiment le travail de l’OIT. C’est incroyablement important », a déclaré la présidente du syndicat national d’Unifor, Lana Payne, à Seamus O’Regan lors d’une discussion informelle à l’issue de son discours.

Lana Payne a soulevé auprès du ministre plusieurs questions pour lesquelles il est nécessaire d’agir, notamment le transfert de contrat dans les aéroports, le harcèlement « extrême » auquel sont confrontés les journalistes, les jours de congé de maladie payés, la transition équitable vers une économie verte et le calendrier de la législation antibriseurs de grève.

« L’échéancier sera très court », a déclaré Seamus O’Regan, qui s’est également engagé, dans son discours, à adopter une loi antibriseurs de grève.

Le ministre O’Regan a également félicité Lana Payne, sa compatriote terre-neuvienne, pour son élection mercredi à la présidence du syndicat national d’Unifor.

« J’attends avec impatience les semaines et les mois à venir pour travailler ensemble avec vous toutes et tous pour obtenir des progrès pour les travailleuses et travailleurs partout au pays », a-t-il déclaré dans son allocution.

Le ministre O’Regan a déclaré qu’il s’engageait sur des questions telles que le transfert de contrat, une rémunération égale pour un travail de valeur égale, le droit de se syndiquer et de négocier librement, le droit à un lieu de travail sécuritaire, parce que les travailleuses et travailleurs ont bâti ce pays et les syndicats ont bâti la classe moyenne.

« Le capital ne charge pas de wagons, n’assemble pas de véhicules et ne bâtit pas de communautés. C’est vous qui le faites », a déclaré le ministre O’Regan aux déléguées et délégués.