Lancement du portrait des écoles de la rue accréditées du Québec
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COMMUNAUTÉ. La Piaule a été l’hôte, le 26 octobre dernier, du lancement du deuxième volet du portrait des écoles de la rue accréditée du Québec.
Cet événement a inauguré par la même occasion le premier Colloque national des écoles de la rue qui s’est déroulé à l’Hôtel et suites Le Dauphin à Drummondville.
Rappelons que les écoles de la rue s’adressent aux personnes qui ont décroché de l’école, qui se sentent en marge du réseau scolaire et qui vivent des problématiques spécifiques qui requièrent un accompagnement psychosocial intégré à la poursuite de leur scolarisation. À Drummondville, La Piaule est présente.
«Les écoles membres du RÉRAQ (Regroupement des écoles de la rue accréditées du Québec) sont accréditées par le ministère de l’Éducation dans le cadre du Programme d’action communautaire sur le terrain de l’éducation (PACTÉ). Elles sont issues d’organismes communautaires autonomes qui sont répartis à travers la province. Le RÉRAQ a pour mission de regrouper ces écoles en personne morale, afin de les représenter auprès des différentes instances, de défendre leurs intérêts et de favoriser leur développement», mentionne Michel Lessard, président du regroupement.
Piloté par Nathalie Bergeron, coordonnatrice du RÉRAQ, le deuxième volet du portrait des écoles de la rue accréditées du Québec est basé sur le témoignage des jeunes et des adultes fréquentant les écoles de la rue.
«À la lumière des résultats de la collecte de données, nous observons des retombées psychosociales positives et significatives, fait savoir Nathalie Bergeron. La décision de s’inscrire à l’école de la rue a été un moment charnière dans la vie des participants et la prémisse pour un nouveau départ.»
Il appert que l’approche des écoles de la rue, basée sur la réduction des méfaits et favorisant la croissance personnelle et l’insertion sociale, est le facteur phare qui a motivé, pour les répondants, un retour aux études. Réalisé grâce au soutien du ministère de l’Éducation, ce portrait vient donc appuyer l’importance des milieux que sont les écoles de la rue dans le paysage scolaire québécois. (CGM)