Violence conjugale - Les maisons d'hébergement débordent
Source avec lien:
(Québec) Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale manquent de places. Dans plusieurs régions, comme à Montréal, elles affichent régulièrement complet, alors que le gouvernement mène des campagnes publicitaires pour inciter les Québécois à intervenir quand ils sont témoins de situations conjugales violentes. Avec les demandes d’aide qui explosent, les intervenantes réclament de nouveaux investissements de Québec.
« Dans certaines régions du Québec, les maisons d’hébergement ont dépassé leurs capacités. Plusieurs femmes et leurs enfants se font refuser de l’hébergement. Elles vont cogner à des portes et se font refuser l’accès parce que les maisons sont pleines », affirme la députée libérale Brigitte Garceau. Nouvellement élue en octobre dernier dans la circonscription de Robert-Baldwin, à Montréal, Mme Garceau connaît bien ce monde des maisons d’hébergement. Avocate en droit de la famille pendant près de 30 ans, elle présidait jusqu’à tout récemment le conseil d’administration du Refuge pour les femmes de l’Ouest de l’Île.
Inquiète, Mme Garceau a récemment multiplié les demandes d’accès à l’information auprès de nombreux ministères pour obtenir un portrait précis du nombre de refus transmis chaque année par les maisons d’hébergement, faute de places disponibles. « Il n’y a personne qui peut nous dire ou nous confirmer des chiffres. On a besoin d’une reddition de comptes », conclut-elle.
[...]