Nouvelles mesures visant les travailleurs étrangers qui cherchent à améliorer leurs compétences

4 juil 2023

Nouvelles mesures visant les travailleurs étrangers qui cherchent à améliorer leurs compétences

Ottawa, le 27 juin 2023 — Chaque année, des milliers de travailleurs étrangers temporaires apportent leurs compétences au Canada. Ce faisant, ils contribuent à stimuler notre économie et remédient à de graves pénuries de main-d’œuvre. Or, malgré le rôle important qu’ils jouent relativement à la prospérité du Canada, les travailleurs étrangers doivent parfois surmonter des obstacles en ce qui concerne le type de programmes d’études auxquels ils peuvent s’inscrire dans l’optique de réaliser leurs rêves et de créer de nouvelles possibilités.

Aujourd’hui, l’honorable Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a annoncé une nouvelle mesure temporaire qui supprime la limite de durée des programmes d’études auxquels les travailleurs étrangers temporaires peuvent s’inscrire sans permis d’études.

À compter de maintenant, les travailleurs étrangers temporaires pourront suivre des formations et des cours supplémentaires susceptibles de les aider dans leur carrière. Cette mesure améliorera aussi leurs perspectives d’emploi et leurs chances de transition vers la résidence permanente. Avant ce changement, les travailleurs étrangers pouvaient étudier pendant qu’ils travaillaient, mais seulement dans le cadre de programmes de moins de 6 mois ou moins. Pour suivre un programme plus long, ils devaient présenter une demande distincte de permis d’études. Il s’agissait d’un obstacle pour les personnes qui voulaient atteindre un niveau de scolarité plus élevé et recevoir davantage de formation, notamment celles qui devaient parfaire leurs compétences ou valider leurs titres de compétences étrangers dans le cadre de certains programmes.

Aux termes de cette nouvelle mesure temporaire de 3 ans, les travailleurs étrangers peuvent étudier à temps plein ou à temps partiel pendant la durée de validité de leur permis de travail ou jusqu’à l’expiration de cette politique, et ce, sans limite quant à la durée de leur programme d’études.

Cette mesure temporaire vise les personnes qui sont titulaires d’un permis de travail valide ou qui ont présenté une demande pour renouveler leur permis de travail le 7 juin 2023 ou avant, et qui sont autorisées à travailler. Si un travailleur étranger souhaite étudier plus longtemps que la durée autorisée par son permis de travail, il doit quand même faire une demande de permis d’études.

Citation

« Les travailleurs étrangers temporaires sont extrêmement importants pour notre économie, et bon nombre d’entre eux ont des aspirations qui vont au-delà du travail qui les a amenés au Canada initialement. Avec cette politique, nous voulons permettre aux étrangers d’améliorer leurs compétences afin de pouvoir réaliser leurs objectifs professionnels et leurs rêves, tout en disposant d’une source potentielle future de talents pour pourvoir des emplois au Canada. En supprimant les obstacles au perfectionnement des compétences, nous ouvrons la porte à un nombre accru de médecins et d’infirmières formés à l’étranger pour prendre soin des personnes qui nous sont chères et soutenir le système de soins de santé. Nous ouvrons également la voie aux manœuvres en construction pour qu’ils deviennent des personnes de métier, renforcent nos collectivités et construisent de nouvelles habitations. Cette mesure d’immigration aide les employeurs, les travailleurs et notre économie en remédiant à de graves pénuries de main-d’œuvre. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour toutes les parties concernées. »

L’honorable Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

Faits en bref

  • L’immigration représente la quasi-totalité de la croissance de la population active au Canada. Environ 75 % de la croissance démographique au pays est attribuable à l’immigration, et principalement dans la catégorie de l’immigration économique. D’ici 2036, les immigrants représenteront jusqu’à 30 % de la population canadienne, comparativement à 20,7 % en 2011.
  • Il y a 50 ans, on recensait sept travailleurs pour chaque retraité au Canada. Aujourd’hui, ce rapport est plus près de trois pour un. De plus, si le Canada poursuit sur sa trajectoire actuelle, d’ici 10 à 15 ans, il n’y aura plus que deux travailleurs pour chaque retraité.
  • Selon le Global Employability Rankings (en anglais seulement), les employeurs internationaux ont récemment classé le système d’éducation du Canada parmi les 10 meilleurs au monde.
  • L’expérience de travail acquise au Canada pendant des études à temps plein n’est pas prise en compte aux fins de l’admissibilité dans la catégorie de l’expérience canadienne, et ne permet pas non plus aux étudiants d’accumuler des points au Système de classement global (SCG) d’Entrée express à cet égard.
    • Toutefois, cette politique temporaire pourrait aider plus d’étrangers à accroître leurs chances d’être invités à faire une demande de résidence permanente par le biais d’Entrée express. Les candidats pourront peut-être augmenter leur note dans le SCG, notamment en atteignant un niveau de scolarité plus élevé ou en acquérant une expérience de travail admissible pendant des études à temps partiel.
    • De plus, des études supplémentaires peuvent aider les candidats à rehausser leur note dans le SCG parce qu’elles leur permettent d’améliorer leur maîtrise du français ou de l’anglais ou d’obtenir de l’expérience dans un emploi plus spécialisé grâce aux compétences avancées acquises dans le cadre de ces études.
  • Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) évaluera les résultats de cette politique d’intérêt public temporaire et s’appuiera sur cette information pour définir les éventuels changements à y apporter.