À défaut de pouvoir facturer ses services d’avortement à l’assurance-maladie et face à un loyer qui doit doubler, la seule clinique privée de la province cesse ses opérations et ferme ses portes, a annoncé son directeur médical, mercredi.

Le directeur médical de la clinique, Adrian Edgar, a reçu un don qui permettra à la clinique de continuer à recevoir des appels et des fax pour diriger ses patients vers d’autres moyens d’obtenir des soins, mais seulement jusqu’à la fin du mois de février.

Cet établissement est le seul à offrir des avortements chirurgicaux en milieu clinique. Elle offrait autrefois plusieurs services médicaux, mais a progressivement spécialisé ses services aux soins reproductifs pour combler le «vide» qui existe dans le sud de la province, selon le Dr Edgar.

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