Un premier sommet pour assurer l’apprentissage des Franco-Canadiens «tout au long de la vie»
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Voulant profiter de la nouvelle mouture de la Loi sur les langues officielles, organismes nationaux, politiciens et citoyens se réuniront dans deux semaines à Ottawa pour construire ensemble un « nouveau chapitre à l’éducation en francophonie canadienne », qui devrait permettre de « dynamiser l’apprentissage tout au long de la vie ».
« Les francophones en situation minoritaire au Canada font face à des défis d’épanouissement et de développement », affirme le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC), qui organise le Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne.
En moyenne, 52 % des adultes francophones en situation minoritaire « éprouvent des difficultés à lire des textes ou à écrire au quotidien ». Des chiffres qui permettent de « mieux comprendre les phénomènes d’assimilation et d’insécurité linguistique », ainsi que la « menace qui pèse sur la vitalité des communautés » francophones minoritaires.
En 2023, le réseau s’était battu pour faire adopter un amendement à l’article 41(3) de la nouvelle Loi sur les langues officielles, afin que le « gouvernement fédéral s’engage à renforcer les possibilités pour les minorités francophones et anglophones de faire des apprentissages de qualité, en contexte formel, non formel ou informel dans leur propre langue tout au long de leur vie, notamment depuis la petite enfance jusqu’aux études postsecondaires ».
Cet ajout législatif visait à faire reconnaître que l’apprentissage s’accomplit « tout au long de la vie », tant au sein des établissements scolaires qu’au travail ou à la maison. « En adoptant cette modification, le gouvernement fédéral a donné le ton. C’est maintenant à nous de jouer », a déclaré la présidente du RESDAC, Mona Audet.
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