Très attendu, un nouveau point de service d’interruption de grossesse fait ses débuts dans la région de la Capitale-Nationale, a appris Le Devoir. Il s’agit d’ailleurs de l’une des mesures du plan d’accès à l’avortement de Martine Biron, la ministre québécoise responsable de la Condition féminine.

« Les services ont débuté mercredi dernier, après plus d’un an de travail », dit Sylvie Pedneault, directrice générale de S.O.S. Grossesse. L’organisme, qui existe depuis 50 ans, a pour mission d’accompagner toute personne concernée de près ou de loin par des situations relatives à la grossesse, qu’elle soit prévue ou non. Il accueille désormais entre ses murs un nouveau Centre de santé des femmes dans la ville de Québec.

Ce point de service permet aux femmes d’interrompre une grossesse de 9 semaines et moins par la pilule abortive. Il est aussi possible de s’y faire prescrire des moyens de contraception. L’avortement chirurgical (par instruments) n’est toutefois pas offert à cet endroit.

Avant l’ouverture du nouveau centre, il n’y avait qu’un seul point de service en avortement dans la Capitale-Nationale, soit à l’hôpital Saint-François d’Assise, à Québec, souligne Mme Pedneault.

En novembre dernier, la ministre Martine Biron avait d’ailleurs relevé qu’à Québec, « des femmes peuvent parfois attendre jusqu’à cinq semaines pour avoir des services ».

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