« Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme » : cette proclamation de la nouveauté chrétienne est sans doute antérieure aux lettres de Paul. Une autre lettre souligne la différence entre l’homme et la femme et en arrive à prescrire la soumission de celle-ci à l’intérieur du cadre social, et sa réduction au silence à l’intérieur même des communautés chrétiennes. Comment expliquer une telle évolution à partir de l’extraordinaire ouverture de Jésus? Est-il juste de répéter que Paul fut un artisan majeur de ce durcissement à l’égard de la femme ?

Avec Michel Gourgues, op

Auteur de Ni homme ni femme. L'attitude du premier christianisme à l'égard de la femme. Évolutions et régressions, Cerf-Médiaspaul, 2013.

Michel Gourgues est doyen et professeur d’exégèse du Nouveau Testament à la Faculté de théologie du Collège universitaire dominicain (Ottawa).

PRIX
5$ suggéré