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Renouveler nos approches en matière d’apprentissage et d’évaluation, quel qu’en soit l’inconfort, ne peut que nous ressourcer. Nous arrivent de partout logiciels d’apprentissage gratuits (cours en ligne intensifs gratuits et accessibles désignés comme MOOCs) et autres propositions informelles ou non-formelles : il y a là de quoi remettre en question notre conception de la transmission du savoir et de l’évaluation de l’apprentissage. Faut-il pour autant se précipiter sur ces nouveaux outils ? Quand il s’agit d’évaluer le bagage des nouveaux arrivants, institutions régulatrices et employeurs seront-ils portés à scruter habiletés et compétences d’un œil plus inspiré, plus convaincu ? De leur côté, les institutions post-secondaires devront-elles multiplier les centres de reconnaissance des acquis et compétences pour faire face à la vague croissante d’étudiants se présentant avec années d’expérience et formations professionnelles en poche mais sans papiers d’attestation ?
Au cours de cette Conférence, nous examinerons les répercussions systémiques et pratiques du virage vers un système d’éducation, de formation et de réglementation fondé sur les compétences ainsi que les effets qu’aura ce virage sur les pratiques d’évaluation et sur le perfectionnement professionnel de la main d’œuvre. Nos discussions partiront des questions suivantes :
- Comment se définissent les compétences et comment les mesurer?
- Si les termes de connaissances, aptitudes et habiletés désignent la même chose que le mot compétences et sont plus faciles à comprendre, pourquoi imposer ce changement de mots aux apprenants adultes et aux employeurs ?
- Quel sera le rapport coût/bénéfices pour les organismes de régulation, les institutions aca démiques, les administrations de chaque secteur d’activité et autres responsables d’accréditation?
- Quelles répercussions auront ils sur les organismes d’établissement ainsi que sur les conseillers en enseignement et en emploi?
- Que fait on dans les autres pays?
- Quel est le point de vue des décideurs publics?
- Pourrait-on enfin mettre en place un système canadien de reconnaissance des acquis et compétences qui permette aux adultes de recueillir le plein profit de leurs réalisations passées, présentes et futures?